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De nombreuses explications sont avancées pour analyser la petite forme, aujourd'hui reconnue sur plusieurs territoires nationaux, dans la diffusion de l'automobile électrifiée. Une seule, pourtant essentielle, reste hypocritement non évoqué.

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---DVSM---

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- DVSM, 18 avril 2024. Qu'on ne vienne surtout pas sortir l'expression à la mode, "accident industriel", si les ventes plus molles qu'espérées en arrivent à de petits désastres pour certains constructeurs. Dans la presse, économique et généraliste, française et éditée sous d'autres horizons, les constats désormais se multiplient. Il ne s'agit pas de parler d'échec. Mais des replis dans la progression des cessions d'électriques aux utilisateurs sont bel et bien relatés et chiffrés. Pour l'Hexagone, ce "repli dans la progression" des parts de marché est à replacer dans un contexte d'ensemble. Les périodes récentes font ressortir des ventes de véhicules en progression (de près de +10%) et dans cet ensemble un décrochage de la progression de l'électrique de l'ordre de -13% (données que rapporte Les Echos). Il y a donc à présent plus que lors des périodes antérieures d'acheteurs optant pour des véhicules non électriques. Cette évolution est constatée au-delà des frontières et certains territoires les subissent avec des ampleurs nettement plus lourdes que le marché français. Si la baisse des aides ou subventions apparait parmi les facteurs les plus cités pour expliquer cette grisaille, on ne peut se limiter à y voir la seule cause possible. Le concept de l'électrique est clairement en cause. D'abord pour les soucis d'autonomie et de recharges. Plus largement, l'ensemble des habitudes dans l'utilisation reste un frein probable. Sans occulter ce qui reste flou dans les esprits, à propos de ce qui advient en fin de vie des batteries (coût d'un remplacement...?) et des conséquences pour la revente d'occasion d'un véhicule supposé à mi-vie ou "trois quarts" de vie. En outre, l'excuse du rabotage des aides et subventions n'a qu'une valeur d'explication partielle. Car il y a parmi les consommateurs assez de ressortissants de catégories socio-professionnelles ayant les moyens de s'offrir des automobiles classées dans le haut milieu et le haut de gamme. Cela même en période difficile, et alors que les bonds des carburants à la pompe devraient avoir un effet propulsif vigoureux. Dès lors, ou bien l'électrique parvient à être nettement moins chère qu'une thermique à l'achat (sans que les contribuables financent de la subvention, ce qui est de toute façon un scénario non éternel), ou il faut revoir en profondeur la palette des arguments, pour aller non pas vers la motivation réduite d'aujourd'hui, mais vers une envie collective et communicative substantiellement ragaillardie... Pour en finir avec le "j'en veux une...! Moi non plus...!" qui rôde sur le sujet, et que la conservation du parc (dont l'âge s'allonge) ne fait que souligner. 

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Tag(s) : #- Auto - Mobilités, #- CLIENTELES, #- A LA UNE
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