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On ne parle plus que d'elle. On en analyse (fort mal) les causes et origines. Et les remèdes s'imaginent dans un contexte où, remarque à retenir, se creuse encore un peu plus le trou.

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---DVSM---

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- DVSM, 29 mars 2024. "La France a un problème avec les prélèvements comme certains pochetrons ont un problème avec l'alcool". Ce résumé, que l'on peut retrouver maintes fois dans les pages de ce blog (et de DVSM quand il était encore un magazine "papier"), revient aux avant-postes de l'actualité. Tout simplement parce qu'en dépit des circonvolutions parlées et écrites venues de nos plus éminents hauts lieux, les hypothétiques solutions avancées pour tenter de sortir de la spirale s'organisent autour de cette addiction. Chacun sait que, sous des présentations plus ou moins hypocrites, ne sortiront des idées mises en oeuvre que des mesures de cet acabit. On ne se refait pas, formule à double sens, aussi bien pratiquée par ceux qui croient encore à leur ultime chance après avoir déjà tout perdu sur une table de black-jack, que par les individus qui ne peuvent se départir de leurs caractères, talents et petites et grandes faiblesses.

Quelles que soient les potions qu'il va bien falloir ingurgiter, elles ne seront sans doute pas favorables à un commerce déjà très impacté par le repli des marchés, inflation et inversion de la pyramide des âges jouant un rôle négatif qui ne peut que s'inscrire sur le long terme, voire s'amplifier. 

Dans cet épisode, un "maxi coupable" est montré d'un doigt accusateur un peu excessif. Certes, sa faconde amplifie ce sentiment selon lequel le Ministre de l'Economie et des Finances, comme le furent ses prédécesseurs, semble être à la base de tous les malheurs économiques du pays. Alors que son rôle se limite, si l'on peut dire, à endiguer les envolées de ses collègues -et supérieurs- d'hier, d'avant-hier et d'aujourd'hui, qui décident dans tous les sens sans jamais passer par la caisse. Face à une réalité d'une simplicité cruelle, qui se traduit par "nous sommes fauchés", il ne peut que jouer sur encore plus d'endettement, tant que cela "passe avant que ça casse", et râcler tout ce qui semble possible, les dépenses sociales, les frais de santé, les fraudes, et inéluctablement les grands groupes industriels, les actionnaires et les riches. Ces derniers qui, pour tempérer, sont situés "oralement" dans les "très très très ultra riches", mais dans la pratique oscillent entre les multimilliardaires (on arrive à en dénombre 5 à 6 dans l'Hexagone) et les personnes bénéficiant, selon la bonne vieille évaluation d'une Royale ex-candidate à l'Elysée, d'un salaire mensuel de 4.000. euros et plus.

La coordination malheureuse entre des mesures contre les "passoires thermiques", et la raréfaction du crédit ont conduit à un grippage historique de la construction et de l'immobilier. Recettes en berne...? Devinez pourquoi... (Ce n'est qu'un exemple...)

Et les économies...? On se croirait chez Samuel Beckett, on attend. Godot, l'avatar improbable d'un délégué interministériel aux économies efficaces et durables ne se montre guère. Peut-être a-t-il peur de devoir couper dans des effectifs de fonctionnaires, dont la France paye, dit-on, un million de salariés (à vie) de plus que nos voisins d'outre Rhin (il y a pourtant en Allemagne quelque 16 millions de citoyens de plus qu'en France). Sans doute n'ose-t-il pas évoquer une réduction historique de l'audio-visuel public, dont l'utilité ne saute plus aux yeux, entre les 200 chaînes TV du privé et les plateformes de programmes en flux continu (streaming en anglais) pour meubler des soirées face à l'écran. Et si l'idée lui venait de suggérer une pause dans les subventions pour les automobiles électriques qui, même aidées, restent accessibles à ceux qui "ont de bons moyens"...? Pourrait-il aussi, dans une pulsion mal contrôlée, faire remarquer que des investissements lourds, lignes TGV, autoroutes, rocades, sont des infrastructures qui viennent en supplément de ce qui existe déjà, et occasionnera des frais durant des décennies...? Charges qui déjà obèrent ce qui devrait servir à réparer des ponts, boucher des nids de poules et corriger des points accidentogènes... Loin de colmater, ça creuse, ça creuse...

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