FISCALITÉ : paroles nettes et mots couverts se bousculent, promesses ou menaces...?

8 Avril 2024

Plus les discours officiels se veulent hypocritement rassurants, plus la certitude de l'arrivée des ponctions se précise. Réchauffement de la vague des prélèvements clairement annoncée d'une manière bien obscure...! Frissons pour les clients...!

---DVSM---

- DVSM, 8 avril 2024. "Le moral des Français plonge avec les finances publiques" titrait il y a quelques jours un hebdo bien connu (Challenges). Qu'on ne s'y trompe pas, la saison des grandes marées est de retour. Marées fiscales, même si nos pilotes de tout en haut, et d'autres du même gouffre, cherchent à s'en défendre. Bien difficile de faire la part des choses d'une part entre des volontés si fortement claironnées qu'elles assourdissent, insistant sur ce refrain "Nous n'augmenterons pas les impôts...!" La vérité de naît pas des mensonges dont on n'abuse. Et d'autre part, "en même temps...?", alors que pullulent des allusions insistantes à tant de besoins, dont la couverture d'une dette tsunamoïde, des ressources militaires à recomposer, et des moyens à redonner à l'école, à la santé, à la police, à la justice, à la réparation des ponts... Le décor est planté, les comptes de la nation aussi...! Pas de quoi stimuler les envies de consommer qui pourtant, pourraient, ne serait-ce que par le biais des fiscalités indirectes (TVA), faire revenir des subsides dans la chaussette trouée de Bercy.

Côté population, et pour le commerce, donc les consommateurs, les nuances du vocabulaire et les perspectives chaloupées n'ont guère de prise sur le fond des pensées, pas plus que sur les "ressentis"... Inflation ou pas (ou moins prononcée), ça ne change pas grand chose. 88% des Européens (indiquait récemment l'Observatoire Cetelem) considèrent et constatent que les prix ont augmenté. Et même, ce sont 89% des Français (tout comme de nos voisins d'outre Rhin) qui sont de cet avis. Pas de quoi stimuler cette venue en force dans les linéaires, pourtant vecteur indispensable d'une santé économique qui serait au moins mise en rémission. Et dans la foulée, répondant à une étrange obsession, le Président de la République s'engage sur une longue période de commémorations... La politique par les larmes et la sensiblerie, sous couvert de rendre des hommages à des gens qui ne sont plus là pour se sentir honorés...? Des larmes que l'on risque de ne pas avoir... à l'oeil...! Y.D.