Les évolutions importantes et successives sur les marchés de la prise de vue rendent difficile le tri dans les souvenirs. Avec le reflex numérique, au moins, le compte est rond.
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- DVSM, 28 mars 2024. Il y a juste 20 ans, une étape en deux volets marquait le basculement de la photo. D'abord, le panéliste le plus célèbre du moment dévoilait les chiffres du millésime 2003, finalisés. Et ces données étaient sans appel, avec 2,7 millions d'appareils numériques vendus, ces derniers devenaient majoritaires dans les total des ventes d'appareils. Toutefois, les numériques de cette époque étaient encore plutôt balbutiants dans leurs prestations. Les adeptes de la prise de vue élaborée que l'argentique permettait regrettaient tout à fois un temps déclenchement du cliché interdisant le véritable instantané, des réglages sommaires au possible, sans oublier ce qui passait pour un handicap.: la quasi obligation de disposer d'un ordinateur pour gérer... Mais dès ce même début 2004, voilà que le concept du reflex numérique s'affirme chez plusieurs constructeurs. Sans le soupçonner, ce monde de la prise de vue entame une nouvelle vie. Pas donnée, et encore assez limitée, mais qui tranche quand même énormément avec cette génération volumineuse d'APN compacts, insupportablement réducteurs en possibilités. Pour environ 1500 euros chez Nikon, un peu moins, environ 1250 euros chez Canon, (à considérer comme des sommes placées dans une économie vieille de deux décennies), le photographe amateur éclairé voit enfin revenir un début de ray de lumière. Et cet immense domaine qui vivait sur la lancée des pionniers d'il y avait plus d'un siècle, pouvait même aller jusqu'à voir cet aboutissement comme une fin. Illusion d'optique, pour l'industrie également. Viendront, presque comme des étapes secondaires, les ascensionnelles métamorphoses des capteurs, et surtout les formule hybrides, la disparition du miroir, l'assez récente irruption du concept "plein format", et cet impitoyable tsunami provenant du séismes des télécoms, avec le smartphone, destructeur définitif et irréversible d'une part dominante de la photo pour tous.
Dans les rayons, ces deux décennies sont passées, comme le monde des équipements, par des instants réconfortants et des périodes démoralisantes. Dans ce tourbillon, auront disparu de nombreux rayons, tout l'univers ou presque du traitement. Et surtout, la notion de photographie en elle-même, grignotée par le positionnement bureautique excessif de l'impression, et la primauté du smartphone, harcelée par une bipolarité selfies et influences... Le progrès a ses rançons que la raison laisse filer...
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