SOMBRE...! Le ciel s'obscurcit à l'annonce quasi irréversible d'une fiscalité redoublée...

12 Mars 2024

Les rumeurs circulaient, les sensations bruissaient. La bulle éclate. Acculé à une situation financière catastrophique, le pays laisse entrevoir des projets d'aggravation des prélèvements, donc de rabotage du pouvoir d'achat. Probabilités, voire promesses...!

---DVSM---

- DVSM, 12 mars 2024. Il y a des signes qui ne trompent pas. Agiter des thèmes sensibles, comme pour détourner des attentions, est une méthode connue. Guerre en Ukraine, IVG, fin de vie..., que des urgences (?) sont peut-être au menu quotidien pour d'autres raisons que celles que ces sujets soulèvent. Parallèlement, des notions plus concrètes circulent. Comme la réduction de dépenses sociales devenues plus que lourdes, l'augmentation des taxes foncières, la chasse classiquement évoquée à la fraude fiscale, le décor est planté. Et l'Hexagone y fonce, tête baissée. Observation qui ne se veut nullement provoquante, cette fraude fiscale, incluant femmes de ménage, jardiniers et auto-entrepreneurs arbitrant entre clair et moins clair, est plus psychologique qu'arithmétiquement catastrophique. Pas question d'en encourager la pratique. Néanmoins, il convient de noter qu'elle grève moins les finances de l'Etat qu'on ne le croit, puisque les sommes "parties" dans la nature se retrouvent dans la consommation. Et par conséquent, elles génèrent de la fiscalité, via la TVA, tout en alimentant l'activité économique. D'ailleurs, dans les possibilités analysées, l'augmentation de cette TVA est en bonne place. CQFD...

Donc, comme si cela était une surprise, financièrement, notre pays est mal, alors qu'il devrait lourdement investir, pour la sécurité, pour les hôpitaux, pour l'école, pour... inutile de poursuivre, l'interminable liste nous étant médiatiquement énoncée par tout acteur politique s'exprimant sur un média quel qu'il soit (et riche de solutions orales). Le tout en payant aussi sa dette qui gonfle comme un soufflé qui ne retomberait jamais. S'il s'agissait d'un ménage, outre les mesures d'anti-endettement qui lui seraient imposées d'une manière autoritaire, son chef de famille se ferait énergiquement "remonter les bretelles". Le plus ennuyeux dans ce contexte est que, pris à son piège éternel (la France, pleine de mérites, est depuis ses plus glorieux monarques un incorrigible panier percé), les seuls remèdes ou correctifs envisagés sont des dispositifs qui ne peuvent qu'amplifier les soucis supportés. Plus de fiscalité équivaut à moins de liquidités pour les ménages et pour les entreprises. Donc des recettes émoussées notamment pour la distribution (que l'on ne manquera pas de critiquer ouvertement pour ses marges "colossales"), dont les effectifs demanderont des rattrapages dans leurs rémunérations. Ainsi se poursuivra le phénomène de la pelote de laine. Les temps sont durs, mais on n'a encore rien vu...!