INTERNET : les utilisateurs déconnectés finiront-ils par se fâcher rouge, tout rouge..?

5 Janvier 2024

Entre la déconnexion d'il y a quelques années, lorsque la toile était une innovation montante riche de promesses, et ce qu'elle est devenue, la fourniture d'accès défaillante s'accompagne désormais de préjudices qu'il faudra tôt ou tard réparer.

---DVSM---

- DVSM, 5 janvier 2024. Hier encore, l'accès à Internet grand public était une prestation que l'on pouvait considérer comme dédiée à des "geeks", défricheurs et passionnés de techno. Ou encore idéal pour les cinéphiles et accros aux séries préférant un streaming émergent à la soupe sans cesse resservie par un PAF soufflant autant de bougies que Mathusalem. Mais à présent, le changement de ce moyen de communication ne peut-être plus net. Ce qui se fait en ligne est de plus en plus dominant, et même devenu quasi obligatoire, à commencer par nos chères, très chères relations avec l'administration fiscale. On ne compte plus les services publics ou assimilés qui ne fonctionnent plus autrement, de la santé aux organismes sociaux, et des fournisseurs (eau, gaz, électricité...) facturant et se faisant régler en ligne, certains allant jusqu'à faire payer des facturations classiques, sur du papier...! La fourniture d'accès est devenue impérative. Outre les perturbations liées aux aux services évoqués, sa rupture entraîne des préjudices clairement identifiables. Comme par exemple des abonnements pour lesquels l'utilisateur paye ce qu'il doit, mais est incapable d'accéder à ce qui lui est dû, dans l'unité de temps qui s'y rapporte. Par exemple, une interruption de plusieurs jours rend impossible l'accès à un journal quotidien (ou des ensembles de presse, comme ceux proposés par Cafeyn ou similaires), la lecture de l'information quotidienne ne pouvant se satisfaire d'un délai de plusieurs jours, voire de plusieurs heures. Dans le camp des fournisseurs d'accès, même les cas de forces majeures ne doivent plus être invoquées qu'avec beaucoup de prudence. Par exemple, sur la façade Atlantique, de Brest à Ciboure, où coups de vent et tempêtes n'ont rien d'exceptionnel, n'appartient-il pas à un fournisseur d'accès d'éviter à son réseau d'être mal protégé contre les évolutions malencontreuses des branches d'arbres qui, inévitablement, risquent de détériorer des lignes, ADSL ou fibre... (même remarque pour les régions exposées à un mistral propre à décorner tous les taureaux camarguais). De ces évolutions dans les usages, finiront par naître des initiatives face aux tribunaux, dont des actions de groupes... D'autant qu'il se dit, dans ce qui devient de plus en plus un secret de Polichinelle, que la pratique d'un dépannage de l'un en le connectant sur la ligne de l'autre, juste à côté dans "l'armoire" serait devenue courante.

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