CATALOGUES , l'important n'est déjà plus dans la boîte (aux lettres)... À chacun sa "copie"...

4 Janvier 2024

Les imprimés publicitaires en papier sont en ultra-fin de vie. L'année nouvelle est la première à se fondre dans une formule qui ne doit plus garder que la ligne.

---DVSM---

- DVSM, 4 janvier 2024. La promo "boîte aux lettres", c'était avant. Au fil des mois, les distributions ont suivi un régime minceur sans précédent. "Ce qui n'est pas pour nous réjouir" soupire une postière qui fait remarquer que déjà, le courrier classique ne se ressemble plus. "Nous, on va faire quoi...?" s'inquiète-t-elle, ajoutant que le colis à expédier dans la boîte, "ça ne marche pas". Ah...? On nous aurait menti..., Les dernières semaines de 2023 auront en revanche permis de contempler une forte effervescence sur le front du catalogue en ligne. Au risque de passer pour de vilains commentateurs, remarquons que bon nombre semblent être inspirés par un modèle très connu, et qui fait recette de longue date. Si le quasi "modèle" de l'enseigne à bas prix d'outre Rhin qui affirme pratiquer "le vrai prix des bonnes choses", il est incontestable que sa fluidité à l'écran (notebook ou tablette, sur smartphone, ce genre d'usage restant moins confortable) est loin d'être égalée par d'autres. De plus, l'idole du pas cher a depuis de longues années installé une attente de la clientèle à travers des offres que celle-ci guette attentivement à chaque parution. Bricolage, jardinage, santé, textile, par exemple, sont de véritables pôles attractifs que les seules offres alimentaires ne peuvent égaler. Reste la question essentielle, ces formules du "en ligne" à la page auront-elles la même efficacité que les classiques tonnes de papier envahissant les boîtes aux lettres...? Car leur exploration est un peu plus soumise à des dispositions physiquement favorables. Entre un tas de papelards qu'on feuillette main gauche en dégustant quelque nourriture et fureter sur le net, la gestuelle est différente. Réponse dans un futur indéterminé, avec cette réalité inévitable.: on n'avait plus le choix...