Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le mélange intime de la fiscalité et de la moralité crée des ressentis de culpabilité qui encouragent plus les gaspillages que la gestion rigoureuse.

-

---DVSM---

-

- DVSM, 15 janvier 2024. Il y a surabondance dans toute exagération. Sans cesse remis en exergue, le pouvoir d'achat, premier souci de nos semblables, a pour origine quelques facteurs connus. Les cours des matières premières influencés par les troubles géopolitiques y figurent en bonne place, comme ces virus qui s'invitent sans prévenir et bloquent tant d'activités que nos semblables font le masque...! Pouvoir d'achat qui devrait recevoir dans quelques jours ce que les boxeurs appellent un direct du droit. Et vlan...! Avec 10% d'une augmentation imminente de l'électricité, cette étape qui en précède d'autres, plus musclées, va faire de la grimpette du kilowattheure un mécanisme... courant. Dans ce processus d'ores et déjà inscrit dans la feuille de route des énergies, très officiellement et au nom d'une étrange vérité, c'est la fiscalité maladive à la française qui domine, fiscalité et prélèvements, comme chacun le sait. Au point que certains, dont on ne sait plus trop s'ils se rangent encore dans la quasi majorité parlementaire, verraient comme un acte courageux le renoncement, in extremis, à cette ponction.

-

Est-ce mal éduqué que de profiter de cette aubaine pour souligner une théorie au long cours finalement très perverse, qui place les prélèvements dans une optique morale depuis longtemps ancrée dans les esprits...? En ayant de longue date assimilé la contribution à un acte patriote, presque religieux, la contester et en imaginer la réduction est devenu l'équivalent d'un huitième péché..."capital". Oui, ça fait un peu trop, pour tous ceux qui aimeraient tordre le bras à certains de nos fiers responsables afin d'obtenir des attitudes gestionnaires plus efficaces et plus responsables. Mais avec les ténors de la politique, élus ou impatients de l'être, nous sommes habitués à des travers qui passeraient mal partout où la bonne gestion est une règle prioritaire. Ainsi, alors qu'un chef d'entreprise peut présenter positivement son action en montrant comment il a amélioré les performances en réduisant les coûts, tout ministre ou élu n'a pour démontrer ses bonnes initiatives que d'annoncer combien de millions -ou de milliards, donc notre argent- il a dépensé. Au nom d'une certaine morale, peut-on se demander si certains ne mériteraient pas plutôt des sanctions que des louanges...?

- Sur smartphone, aller dans "Menu" -

- Réagir en direct : dvsm-redaction@orange.fr -

  - VERS TOUTES LES INFOS >>> -  

 - VERS KELEREPUS, le blog-infos des loisirs techniques >>> - 

 - Tout savoir à propos de DVSM >>> - 

Tag(s) : #- Eco-conjoncture, #- FISCALITÉ, FISCALITUDE..., #- A LA UNE
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :