Alors que l'idée selon laquelle tout tomberait du ciel, de l'Etat, voire de la poche des autres, la nécessité d'un "travaillé" minimum échappe à certaines logiques partisanes. Les arithmétiques chaloupées entre temps hebdomadaires et supposés rendements camouflent mal quelques réalités irréversibles.
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- DVSM, 9 avril 2024. -- C'est un avis -- Mais où sont passés les enfants de ce courageux laboureur...? Que n'ont-ils pris connaissance des revers de médailles si bien observés entre une cigale chanteuse et une fourmi besogneuse...? Certains affirment que cette cigale aurait signé son adhésion à un syndicat connu, et donc, ne regarde plus C-News. La fourmi, peu prêteuse, reçoit les clients de la Banque Ébeule, et tente de leur vendre des produits d'épargne. Les enfants du cultivateur ont récemment défilé au volant de leurs tracteurs pour faire entendre que leur condition s'écroule, surtout si d'autres, qui travaillent comme eux, continuent à ne pas avoir les contraintes réglementaires qui pourrit leur vie laborieuse. Avouons que cette vision panoramique n'est pas dans le ton des médias économiques, ce qui n'en fait pas une manière erronée de voir toutes ces choses. Car, qu'on le veuille ou non, ce ne sont ni un règlement ni une convention collective qui orchestrent la vie terrestre.
Le seul décideur irremplaçable, tant pour la lumière que la liberté, est l'astre suprême autour duquel tout tourne. Il en résulte une sorte de découpage en trois des 24 heures, qui pourraient se ventiler en 8 heures de boulot, 8 heures de dodo et 8 heures pour faire autre chose. Ces trois huit peuvent se gérer, se découper, se distribuer, et d'ailleurs, c'est ce qui se fait d'une manière plus ou moins harmonieuse, mais bon, on fait avec. Dans cette découpe, et avec le temps, s'est doucement incrustée dans des esprits une confortable idée du "ce qui est dû" qu'aucune divinité ne confirme pourtant. Entre un slogan politique ou syndical et toute vérité chronométrée, des nuances peuvent surgir. Venues par exemple de travailleurs décidant d'utiliser 5 et non pas 4 des ces fractions de 8 heures pour étoffer leur émoluments. Osons une approche rarement entendue, sauf peut-être de la part d'autres gestionnaires, aux prises avec des contraintes, de simple trésorerie, par exemple.
Sur les 365 jours (et 52 semaines) que comptent les années normales, les deux jours de congés hebdomadaires en rayent déjà 104, plus 52, soit 156 dans une configuration à 4 jours. Ajoutons les 5x5 jours des semaines de congés payés, et nous voici à 156+25=181 jours. Avec quelques jours fériés, d'un nombre variable selon les années, nous voici à 50% du temps d'une année soustrait aux activités laborieuses. Non seulement ce total met tout le monde sous la menace de populations voulant bien travailler davantage, l'argument du rendement -reconnu comme assez illusoire- et des compensations n'ayant qu'une valeur limitée face à des éléments que l'on peut qualifier de concurrentiels. Chacun sait que les compagnies aériennes dites à bas coûts ont conquis des parts dominantes (en faisant preuve de profitabilités qui étonnent encore, au regard des endettements sans fin de nombreuses compagnies "classiques") notamment en s'assurant d'une utilisation la plus soutenue possible de leurs flottes. C'est aussi l'utilisation de l'outil de travail dont il est question. La rapidité des renouvellements par l'évolution technique fait qu'un outil sous utilisé est aussi un outil sous amorti. (Il y aurait même une question fiscale à introduire dans cette facette, à propos des amortissements comptables). Il s'agit dans cette approche d'un seul volet parmi tant d'autres que le passage de 5 à 4 jours entraîne. (Faut-il évoquer le sujet des "déserts médicaux"...?) En outre, un peu plus d'heures quotidiennes vont peut-être dans un sens opposé aux préoccupations liées à la pénibilité...
Toutefois, au-delà ce ces circonvolutions de l'esprit autour de ce sujet qui a pour objet de "dégager" du temps pour la vie privée, un autre phénomène est plus délicat à mettre en exergue. En a-t-on marre de devoir travailler...? Le boulot est-il devenu bien plus qu'un mal nécessaire...? Que reste-t-il de ces intérêts, voire passions pour des tâches professionnelles, qui n'étaient pas l'apanage d'uniques fonctions nobles et considérées comme valorisantes...? Dans cette volonté de passer à 4 au lieu de 5 (en attendant 3 au lieu de 4), faut-il déceler un syndrome "épinards"...? Ce légume essentiel pour la santé, mais dont l'attrait gustatif est en déficit par rapport à ceux du burger ou de la frite belge, passe pour un supplice à table. Sauf s'il est bien préparé. La véritable piste à suivre ne serait-elle pas de se concentrer sur une meilleure préparation du travail, afin de le faire passer du supplice au plaisir... Chiche...! Oui, chef...!
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