JO ET SYNDICATS : vers la médaille d'or des comportements les plus inadmissibles...

11 Avril 2024

Si l'on parvient à écarter le terrorisme des OJ de Paris 2024, des syndicats ne lâchent rien d'une menace qui se place aux frontières entre le chantage et la rançon mafieuse.

---DVSM---

- DVSM, 11 avril 2024. Chacun en a désormais conscience, le "navire" France a une sérieuse voie d'eau. Pour en limiter les conséquences et afin de tout tenter pour éviter le naufrage, serait-il "à la grecque" (ce que certains, à tort, croient encore impossible), les petites ou moyennes mesures ne suffiront pas. Mais le coup de projecteur sur l'Hexagone attendu de cette fugitive époque olympique pourrait aider à ne pas écoper pour rien. Plutôt que de parler d'une manière un peu trop lyrique du rayonnement de la France, il ne serait pas inopportun de croire en un moment propice à la promotion du territoire et de ce qui s'y rattache. C'est à cela que servent les sommes importantes engagées dans l'organisation des épreuves. Dans ce contexte, les menaces de grèves que certaines centrales osent font planer sur ce moment, déjà sous haute tension en raison des menaces d'attentats, reviennent à agrandir la déchirure de la coque. Ce n'est plus "Retenez-nous ou on fait un malheur". La méthode est digne d'Al Capone, devenue "Vous payez, ou on fait tout s'écrouler". Juxtaposée avec l'insupportable répétition des grèves aux moments où cela gêne réellement sur un large spectre, dont les vacances scolaires, cette attitude est révélatrice des volontés de certains mouvements. Les réactions négatives qu'elle suscite, nombreuses, sont maintenant probablement très insuffisantes. La revendication sociale est un élément moteur indispensable aux progrès de la société. Elle ne peut pas, elle ne doit pas, pour autant, se fondre et se confondre avec des usages que seuls les vrais voyous utilisent pour aller à leur fins. Désapprouver ne suffit plus, coller la honte à ces idiots -qui, par bêtise, agissent contre leurs intérêts- devient une réponse indispensable.