L'INTELLIGENCE artificielle pourrait-elle avoir "bonne" conscience dans un certain futur...?

18 Mars 2024

Ou même un futur certain...? Bonne techniquement, inquiétante sous bien d'autres aspects, l'IA promet peut-être des futurs aussi redoutables que bénéfiques... Heureusement, le pire n'est jamais sûr...

---DVSM---

- DVSM, 18 mars 2024. Celle désormais et déjà résumée par deux lettres, "IA", vient à peine d'apparaître au grand jour. Elle n'en est pourtant qu'à ses balbutiements (tout en ayant été doucement concoctée depuis fort longtemps). Et après...? Les premières salves de celle qui déjà, est à la source de quelques jolies frayeurs et de menus scandales, n'en restera pas là. Du côté des développeurs, on travaille d'arrache-pied. Au-delà des utilisations souriantes, voire souvent provocantes et même parfois révoltantes, (comme celles qui font apparaître des mensonges plus ou moins graves comme de possibles vérités), vont se concrétiser des mises en œuvre bien plus utiles, dans une infinité de domaines, que l'expérience permettra d'affiner. Toutefois, dans le camp de la technique pure et de la science, d'autres perspectives se font jour. Un peu à la frontière de la science-fiction et du progrès, bénéfique ou maléfique. Comme le furent jadis l'aviation, la radio et d'autres innovations devenues familières.

La matière grise est clairement en passe de devenir un "composant" de synthèse...! Ne sourions pas, cette information est très concrète. "Avec les progrès des neurosciences et le développement de nouvelles technologies, de nouvelles considérations éthiques ont émergé" constatent comme un rassurant préambule des voix venues de l'université de Kyoto, au Japon. "C'est particulièrement vrai pour les organoïdes cérébraux humains, qui sont des tissus tridimensionnels cultivés à partir de cellules souches et qui reproduisent partiellement les caractéristiques du cerveau humain." révèlent les chercheurs nippons. "Les organoïdes cérébraux sont devenus des outils importants pour étudier le développement du cerveau et de maladies. Mais dans cette progression scientifique, vient de se soulever une inquiétude majeure surgissant de la possibilité faisant que ces organoïdes pourraient aller jusqu'à développer de la conscience. Assez pour générer des implications importantes pour l’éthique de la recherche et surtout, inclure désormais la nécessité d’obtenir un consentement éclairé des donneurs de cellules." Ce qui pourrait être le minimum...! Cette courte mais édifiante évocation n'est pas forcément à imaginer seulement sous les éventuelles méthodes médicales qui pourraient un jour porter secours à des personnes victimes de pathologies cérébrales. Elle nous transporte vers d'autres cheminements, comme ceux d'Elon Musk ne fait pas secret, dans son projet Neuralink, dans lequel la connexion entre cerveau humain et outils numériques est au premier plan. Ajoutons ces organoïdes, créations techniques en forme fonctionnelle d'organes naturels, et nous voici dans un autre siècle, un autre millénaire, peut-être un autre monde... Il n'y a naturellement pas des recherches menées seulement dans ces deux sphères. L'histoire enseigne que des scientifiques planchent souvent simultanément ou presque sur des sujets proches et complémentaires. Sans savoir où l'on va, nous y allons...!