Une montée d'adrénaline politique, populaire et médiatique couve... Des mesures annoncées en direction des médecins pourraient soulever très vite bien des mauvaises humeurs. Écran de fumée à dessein...?
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- DVSM, 16 mars 2024. Et hop...! Les sujets qui perturbent le moral des Français ne se ressemblent pas, mais ils se suivent. Avec une étrange propension à exploser alors que rien ne leur donne un tel caractère d'urgence*. Alors que dans d'autres domaines, comme pour l'éducation nationale ou le monde agricole, les décisions annoncées ne sortent qu'à une cadence de goute à goute, et aux forceps. Et voici un train de dispositions qui va surgir dans l'actualité qui, à défaut d'apporter de vraies réponses aux soucis des citoyens qui cherchent simplement à se soigner, devrait irriter bon nombre de praticiens. Certes, la "généreuse" augmentation du tarif des consultations (le passage de 25 à 30 euros que beaucoup croyaient déjà en pratique) va les remplir de joie. Mais avec des "conditions" (impératifs, devrait-on dire) compensatoires bien peu agréables à entendre. Inutile d'en faire le détail ici, des médias se chargeront de les lister à profusion. Les citoyens risquent en revanche d'en entendre plusieurs d'une oreille inquiète. Comme ces objectifs de réduction jusqu'à 25% des prescriptions d'antibiotiques, ou ces invitations à réduire le nombre de spécialités prescrites à des personnes souffrant simultanément de plusieurs pathologies, dans lesquelles on trouve inévitablement les Français d'un certain âge, voire d'un âge certain. Certes, pour les dépenses sociales de l'Etat, leur disparition un peu moins tardive constituerait une sérieuse source d'économie. Si aucun responsable n'a naturellement cette vision comptable à l'esprit (du moins, espérons-le), l'approche administrativement comptable qui sourd du train de mesures évoqué virevolte pourtant autour de cette inévitable perspective, franchement indigne. (Et de surcroît d'une aussi intense stupidité que le fin calcul avancé il y a quelques années, selon lequel "moins de médecins" aboutirait à réduire le nombre de malades). Le monde médical risque fort de réagir comme il faut s'y attendre, mais hélas, les médecins n'ont pas de tracteurs, ni ce dont les monde agricole disposait pour faire du foin.
Sur nos pages, destinées dans l'esprit du quart de siècle d'existence de DVSM®, aux univers de la distribution et des l'industries des biens techniques et de loisirs, ces éléments qui pèsent sur la vie quotidienne des ménages ne peuvent être passés sous silences. Les uns après les autres, ils enfoncent doucement mais sûrement ce qui génère l'activité économique. Combien de ménages, outre les difficultés déjà subies depuis des années, risquent en prenant connaissance de ces dispositifs, d'amplifier leurs attitudes plus que prudentes en termes de consommation...? Combien de responsables d'enseignes risquent de voir s'amplifier leurs difficultés à équilibrer leurs exercices et à dégager leur profitabilité...? Combien d'établissements, inévitablement jugés mal gérés, rejoindront, suite à ce petit supplément de tracas, l'interminable liste de ceux dont on été baissés les rideaux de fer...?
* La pénurie de praticiens, riche conséquence d'un numérus clausus géré dans une incohérence crasse, et la demande d'accueillir plus de patients faites à destination des cabinets de généralistes et spécialistes, ne date pas d'hier. En soulever précipitamment les braises est-il en relation avec une éventuelle perspective électorale...? Après la loi sur l'immigration, l'IVG, la fin de vie, l'agitation à propos de l'Ukraine, la succession des sujets à caractère préoccupant n'a plus de cesse.
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