BANQUE et MUSK: un duo bien "entendu" et tout un futur qui déjà, effraye. Panique en vue...?

10 Novembre 2023

Depuis presque toujours, les banques ont cru ne pas avoir à s'afficher en entreprises concurrentielles. Le rêve va-t-il devenir leur inévitable cauchemar...?

---DVSM---

- DVSM, 10 novembre 2023. Il aura suffi d'un rapprochement entre un nom propre et un nom terriblement commun pour que des attentions s'éveillent. La somnolence est un danger terrible pour qui pilote un véhicule, ou tout autre chose. Car feindre un quelconque étonnement en constatent qu'Elon Musk rêve de faire de X (ex-Twitter) un acteur capable de proposer des services regardant droit dans les yeux les produits bancaires est soit un peu hypocrite, soit franchement un aveuglement. Ne serait-ce qu'en se rappelant que l'enfant terrible de l'ère numérique a pris son envol en créant Paypal, revendu bon prix. "Concurrentielles...? Mais nous ne cessons de l'être...!" pourraient rétorquer les dirigeants de quelques grands établissements connus de tous...! Sans doute, du moins dans les argumentaires. Et pour le coût d'une carte de crédit, les heures d'ouverture de certains guichets, ou localement des places de parking pour les clients. Mais pas un quidam ne peut songer à ses propres angoisses pour un découvert momentané, un taux de crédit pour l'acquisition d'un bien, ou le chapelet des frais dits "de tenue de compte" et ponctions de nature proche listés sur ses relevés. Et pas un responsable de PME ne peut s'empêcher de froncer les sourcils en entendant cette affirmation, oubliant que ce supposé partenaire et "fournisseur comme un autre" a aussi son côté effrayant, tant le risque de le voir tourner casaque à l'apparition du moindre nuage peut engendrer des conséquences vitales à tous niveaux.

En plus de ces choses particulièrement concrètes, il ne peut avoir échappé à personne que l'apparition des moyens de télécommunications à l'échelon de la planète numérique a fait surgir des notions nouvelles, désormais très peu sensibles aux frontières, comme ces monnaies virtuelles qui ne demandent qu'à prendre une place que le bon vieux papier monnaie perd un peu chaque jour. Si "banque + Musk" ne parvient pas à devenir un jour une réalité qui dérange dans les états majors de plus nobles établissements, un ou plusieurs, peut-être même des quantités, de couplages du même tonneau ne manqueront pas de prendre le relai. "Votre argent m'intéresse" était le slogan, il y a un demi-siècle, des banques qui disaient à mots même pas couverts et à qui savait l'entendre "Apportez-nous votre salaire chaque mois pour que nous puissions utiliser votre argent". (L'obligation faite aux salariés de posséder au moins un compte ouvert dans les livres d'une banque avait suivi de peu. Etonnant, non...?) L'argent des uns a toujours intéressé les autres. Ce n'est pas le numérique qui va changer cette réalité. Mais elle ne peut pas ne pas l'amplifier...