L'avion "zéro émission" existe, DVSM vous le présente. Aéronautique et Espace vont être sous une pluie de communiqués dont les extrêmes mensongers vont voler plus haut que jamais.
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- DVSM, 17 juin 2023. L'avion "zéro émission" est déjà parmi nous, sans aucun rejet dans l'atmosphère, c'est un planeur. Pour ce qui est de planer, nous y sommes en plein. Heureusement, pas totalement. Toutefois, le courant de pensée part de haut, puisque le chef de l'Etat y va déjà de ses propres affirmations sans fondement, sauf à vocation politicienne. Et voici l'hydrogène (avec lequel fabriquer 1 watt fait consommer 1 watt, voire un peu plus), les carburants "verts", ou de synthèse, ou de... foutaise, l'aérien électrique, avec des caténaires, peut-être...? Il y a au cœur de tout ce méli-mélo une facette grave, celle qui permet à des quidams ordinaires, normaux, non techniciens, de peut-être y croire un peu. Avec un petit air de "Président qui sait tout", le poids de ces contre-vérités occulterait presque une réalité industrielle qui, même si elle est félicitée, risque de passer au dernier sous-sol des chroniques. Dommage, car pour un pays qui rêve de réindustrialisation, il y en a au moins une qui n'est plus à faire et tourne comme une horloge. Jamais les Airbus ne se sont aussi bien vendus, et leur succès actuel est très largement associé à leurs performances largement (et encore) améliorées en termes de consommation, donc de rejets et d'économies. Plus légers, n'occultons pas des réussites comme les belles lignes des TBM de la société tarbaise Socata, avions de tourisme et d'affaires... A l'heure ou des cohortes d'incultes en technique comme en économie et de brayards mal embouchés voudraient interdire les aéronefs (surtout parce qu'ils les voient d'abord comme des moyens de transports pour les riches... pardon, pourris de riches), il faudrait plutôt rendre obligatoire ce mode de transport, qui en outre se passe de toute infrastructure au sol au-delà des 2 à 3000 mètres de piste en dur pour atterrir et décoller, zéro foncier à acquérir, zéro nuisance sur les trajets, zéro ligne à entretenir sur une liaison délaissée (à la différence du chemin de fer), et une consommation au kilomètre/passager à coller la honte aux plus économes de nos petites routières. N'y aurait-il pas des circonstances dans lesquelles ne pas savoir devient une attitude coupable...?
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