AUTOMOBILE : un premier semestre dans la grisaille pour les plus grands groupes mondiaux.

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Cinq groupes industriels auront vendu -quand même- près de 19 millions d'automobiles au cours des 6 premiers mois de l'année en cours. 

- DVSM, 16 août 2022. La conjoncture internationale a bel et bien eu, d'ores et déjà, des conséquences assez négatives pour l'industrie de l'automobile. Pourtant, les ventes restent importantes, les trois leaders planétaires ayant livré à eux seuls et selon les analystes environ 12,440 millions de véhicules, les 2/3 du "top-5". Le numéro 1, le japonais Toyota, avec près de 5,14 millions d'unités, est le seul à franchir le cap de 5 millions. Derrière lui, l'Européen VAG, qui franchit de peu les 4 millions, est sur la seconde marche du podium où le Coréen Hyundai le suit, à 3,3 millions de pièces, ne déméritant pas. Il est a noter que ces ventes sont celles des groupes incluant leurs filiales et toutes leurs diverses marques. Par exemple, VAG additionne Volkswagen, Audi, Seat, Skoda et quelques autres labels, alors que Hyundai table sur ses propres versions, sur celles de sa filiale Kia, et de quelques hauts de gammes moins connus en Europe, comme Genesis. Une consommation mal orientée dans de nombreux pays, des hésitations, peu avouées mais bien réelles, de certains utilisateurs à aller vers l'électrique, et toujours des difficultés d'approvisionnement pour des pièces ou sous-ensembles, ont malgré tout entraîné des replis par rapport au premier semestre 2021. Toyota, à -6%, limiterait les déconvenues, tandis que VW, à -14%, paye un prix sévère à cette situation internationale. Le Coréen Hyundai, avec seulement -5% selon les statistiques mentionnées dans les médias asiatiques, est celui qui s'en tire le mieux. L'Europe est malgré tout dans une tendance bien moins supportable. A l'image du leader d'outre Rhin, l'Alliance entre Renault, Nissan et Mitsubishi a diffusé près de 3,15 millions d'autos, affiche des ventes en volumes à -17,3%, tandis que Stellantis, avec 3,09 millions d'unités, dévisse de -18,5%. Hélas, les évolutions dans la situation très tendue sur le plan géopolitiques, qui menace de dépasser le périmètre du conflit ukrainien, douchent les optimismes. Avec le recul, cette industrie, comme les responsables de nombreuses nations, ne tarderont pas à s'interroger à propos d'une bien mauvaise pioche ayant consisté à repenser les fondements d'un secteur économique mondialement vital, tout cela en vue de l'hypothétique réchauffement planétaire qui aurait probablement supporté quelques saisons de patience. Ce d'autant plus que gronde de plus en plus clairement les avertissements soulignant l'aspect écologique particulièrement contestable de la solution électrique.

-- DVSM, c'est quoi...? --

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