A quoi cela sert-il...? "Cela sert à être vendu" pourrait-on avancer, en continuité de cette classique mais efficace boutade très connue dans le commerce.
- DVSM, 17 août 2022. Le business se fait un peu tirer l'oreille...? Il y a pourtant de quoi le doper, "yaka"...! La saturation dans les taux d'équipements a pour effet de ralentir les ventes et d'émousser les prix. Double effet du CA "qui s'coule" contre lequel la passivité ajoute son petit brin de mauvaise glissade. Face à une situation bien identifiée, des industriels en arrivent à avoir recours à de classiques parades, en général efficaces. Les smartphones pliants sont de cette famille. Issus de la délicate (et pas sans obstacle) mise au point des écrans acceptant d'être pliés, c'est une "nouvelle catégorie" qui est proposée par quelques acteurs majeurs du domaine. Loin d'être sans intérêt pour l'utilisateur, cette forme s'adapte fort bien à la mise en sac ou en poche. Il reste à savoir si la "pliabilité" sera aussi durable qu'un écran classique qui échappe à la casse accidentelle. Car plié, l'écran est aussi protégé. Voilà pour les arguments, "de pure forme" pourrait-on dire. Mais avec eux arrivent le repère d'une nouveauté bien visible, donc d'un produit logiquement moins prix "planchéifié" que ceux qui pullulent dans l'univers Android. En effet, pour l'heure, seul le monde d'Apple reste épargné, grâce à un écosystème qui retient fort bien les aficionados, habitués à débourser davantage pour l'offre de Cupertino. Pour les industriels (et notamment Samsung, dont le Galaxy Flip-4 succède au Flip-3 -photo ci-dessus-), le pliant apporte une visibilité, un peu plus de CA, une profitabilité, autant de bienfaits dont les rayons peuvent à leur tour profiter, avec un peu d'efforts. Mais on n'a rien sans rien et, faut-il le rappeler, la vente est une "activité" et non une passivité.