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Nos voisins d'outre-Rhin n'avaient pas attendu l'Union Européenne pour renouer avec la puissance économique.

 

L'Allemagne, l'Allemagne, l'Allemagne… Pas un débat, pas un talk-show, lorsqu'il s'agit d'économie, et en particulier celle de notre cher (surtout fiscalement) Hexagone, n'échappe à des comparaisons avec notre voisin le plus immédiat à l'Est. Aujourd'hui, cette nation réunifiée il y a presque une vingtaine d'années, est décrite comme la puissance économique dominante de l'UE, l'éternel bon élève qui dicte l'essentiel de ce qui se fait sur le Vieux Continent. A plusieurs reprises, ces comparaisons ont été remises en perspectives sur ces pages assorties de quelques réalités. Rappel... Ainsi, la différence entre les surfaces de nos deux territoires et de leurs populations respectives est un élément dont on tient rarement compte dans les échanges de vue. Or, avec approximativement 20% d'âmes en plus et 20% de kilomètres carrés en moins (sans même prendre en compte nos territoires d'outremer), il y a pour chaque Français un net surcroît de charges à assumer. Réseau routier, chemins de fer, télécommunications, administration, tout cela ne peut être que plus onéreux. De cette réalité en découlent beaucoup d'autres.

 

Mais il y a aussi les aptitudes. L'ex-Prusse, devenue Allemagne au moment même où Paris vivait aux heures de la Commune, a bénéficié de richesses minières ayant attiré à elle un potentiel industriel dont la France, riche "seulement" des deux mamelles qu'étaient labourage et pâturages (qui n'a rabâché cette vieille formule royale), a dû se passer. Le sol détermine bien des choses. Il y a par exemple bien plus de champions de ski chez les savoyards que chez nos compatriotes de la Beauce. Ainsi, même sans être plus "charpentée" que la nôtre, la population d'outre-Rhin, se relevant de sa défaite de 1945, avait déjà, su remonter la pente. Il y a 40 ans, l'Allemagne, alors "fédérale", faisait déjà forte impression, et même un peu envie, avec ce que tout commentateur baptisait alors le "miracle économique allemand". Ce qui n'était d'ailleurs pas sans générer certaines craintes. La moitié de notre population avait vécu vivante (pléonasme volontaire) la seconde guerre mondiale, et de nombreux seniors d'alors avaient même en tête le triste souvenir des moments épouvantables qu'ils avaient subis lors du conflit de 14-18. Le miracle avait bien, sauf pour la jeunesse, un arrière-goût de cauchemar. La UNE d'un hebdo toujours dans l'actualité, vieille de 42 ans, le rappelle.

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Tag(s) : #- Eco-conjoncture
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