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Il n'y a pas si longtemps, et même encore maintenant, des épanouissements économiques et sociaux d'ampleur ont été réalisés grâce à des travaux peu onéreux imposés à des individus n'ayant aucun choix quant à leur existence. Dans ce sens, rien ne va plus...!
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- DVSM, 17 mai 2025. Depuis la nuit des temps -ce n'est pas une simple "expression"-, des habitants de notre planète en ont fait travailler d'autres un peu comme des domestiques, voire des esclaves et même des bêtes de somme, en dépit des innombrables ressources d'un inépuisable vocabulaire, volontairement moins brutales, pour en décrire la réalité d'une manière supposée acceptable. (Photo ci-dessus, travail en Indochine, années 1930) Une réalité à voir avec un certain recul, puisque celle-ci a probablement été la plus importante des constantes de ce que l'on a désigné en tant que "civilisation", audacieusement bien sûr. Ce n'est pas la volonté de ce blog de remonter à ces nuits sombres de notre moyen âge où, exemple entre mille, des paysans, cerfs en réalité, cultivaient la terre d'un seigneur, aidé par un clergé sonnant l'heure des messes et surtout du travail, prélevant dime et autres gabelles, laissant, dans une sorte d'impôt à l'envers, un peu de sa production à chaque ouvrier. (Remarquez la signification à géométrie variable du mot "seigneur", allant du donjon du château à loin, très loin dans les cieux, vers un seigneur...). Pas l'endroit non plus, ce blog, de rappeler que les conflits ont largement été provoqués par ce même souci. Comme celui nourri en Extrême Orient, où les très pénibles tâches de la récolte du caoutchouc (pour les industriels du pneumatique) étaient assumées par des autochtones. La culture de l'hévéa faisant doucement éclore, avec quelques autres sujets, ce qui deviendra plus tard notre guerre d'Indochine, avant que des alliés d'outre-Atlantique ne la convertissent en conflit Vietnamien.
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Atelier d'électronique, Chine, début du 21ème siècle.
Par un revirement étrange, les initiatives Trumpiennes, au cœur d'une l’actualité qui fait trembler le monde, ressemblent finalement à une rectification masquée par le déni du siècle. Ou plutôt de trois siècles enchaînés, dans une réalité historique allant de la conquête, souvent guerrière, des empires coloniaux, jusqu'à leur inexorable disparition. Au-delà de ces faits majeurs, c’est bien pour profiter de coûts du travail moins chers que, par exemple, Detroit avait délocalisé ses fabrications d’automobiles vers le Mexique. Presque une évolution balayant d'un revers de manche les initiatives d'Henry Ford. Un pionnier qui s’était creusé la tête jusqu’à imaginer comment les ouvriers assemblant l’auto à l'heure du "T" pourraient aussi se l’offrir. Les ambitions, voire fantasmes, supposées produire à nouveau plus cher ce qui venait et vient d'ailleurs moins cher, se heurtent à des perspectives non satisfaisantes, quel que soit l'angle sous lequel elles sont observées. En rendant moins accessibles des biens courants, soudain taxés, comme l'électronique ou les automobiles, l'effet est de contracter un marché, et d'en réduire la vie économique prise de bout en bout. Ce qui par ailleurs prive de débouchés les entreprises lointaines, et restreint le travail de populations qui cherchent à améliorer leur condition. Comme cela se dit dans une expression mode, c'est du perdant perdant. Ne vaudrait-il pas mieux n'avoir qu'un seul perdant au lieu de deux...? Le perdant n'étant d'ailleurs pas forcément celui que l'on croit, dans un système -chacun l'a compris- où la libre circulation, voire au mieux la moins taxée possible, serait la règle. Conjuguer les innombrables paramètres imbriqués dans ce qui n'est que l'histoire du monde est d'autant plus compliqué que ce monde est lui-même l'objet de perpétuelles transformations. Celles de la planète et celles de ceux qui l'occupent. Restent les choix de court terme. Les quatre ans d'un mandat présidentiel correspondant finalement assez bien à ce pilotage sans aucune visibilité de tous nos futurs, proches, à moyen terme, à perte de vue. Cette dernière n'étant qu'à la hauteur de l'instant présent, à la fois fin du passé et début de tout futur.
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