- HARPES à l'Ouest... un Festival avec en filigrane un solide et savoureux savoir-faire à la française...

La harpe est à l'honneur en terre ligérienne. Un regard attentif sur un instrument et une activité qui soulignent des talents créatifs et industriels bien de chez nous, pas assez souvent et pas assez fortement mis en valeur.

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- DVSM, 16 mai 2025. Nous y sommes..., silence..., écoutons la musique...! Déjà évoqué sur le blog cousin KELEREPUS (lire ou relire ICI) il y a quelques jours, Ancenis* vibre jusqu'à la fin du week-end aux sons d'un festival qui n'est ni de rock, ni de blues, ni d'ailleurs d'un style de musique, mais bel et bien d'un instrument. Si celui-ci est à l'honneur et en action sur le bord de Loire, observé depuis les hauteurs de Liré, juste "à côté" mais rive gauche, et dans le Maine-et-Loire, cité de Joachim du Bellay, qui avait fait ce "beau voyage", c'est parce que, pas loin et dans ce Pays d'Ancenis, une entreprise industrielle consacre son effervescente activité à la fabrication de cet instrument.

Camac, c'est sa raison sociale, installée sur le territoire de Mouzeil, au cœur de cette communauté (la "Compa"), n'a rien d'une "petite pointure". Il y a quelques années, elle avait même substantiellement étendu ses installations de plusieurs milliers de mètres carrés supplémentaires, pour pouvoir dépasser une sorte de saturation...

"Facteur de harpes", tout un métier imprégné d'un incontournable savoir-faire, Camac vend en effet ses instruments dans le monde entier, et en est reconnu comme un, ou plutôt le spécialiste absolu. Voilà une activité qui n'est pas sans rappeler des talents à la française également largement épanouis et reconnus à un niveau international, réunissant pour la musique l'expertise industrielle et l'art de générer des sons sans concession. Cette spécificité notamment propre à des firmes hexagonales telles que Focal, Cabasse, Devialet, etc... Qui démontre qu'il n'y a pas que l'IA ou l'automobile sous tension (électrique) pour réindustrialiser la pays. 

* Ancenis Saint-Géréon, doit-on dire, une extra longue désignation, fruit d'une fusion récente entre deux villes limitrophes, elles-mêmes "coiffées" par l'une de ces innombrables communautés de communes qui, dit-on, multiplient les coûts en divisant par éparpillement compétences et champs d'action.

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