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Si les artifices intelligentiels sont devenus omniprésents, voire envahissants dans le monde présent, il ne faudrait pas que cette vague et vogue en arrive à effacer tout ce que la main et l'inné de l'individu a réussi, depuis la nuit des temps.
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- DVSM, 23 mai 2025. Inquiétude sans objet...? Pas tant que cela. Rappelons-nous, ou découvrons, si jeunesse le suggère. En Loire Atlantique, à Mouzeil, la société CAMAC s'est hissée au meilleur niveau international dans son métier, "facteur" de harpes (photo). "Facteur" dont la racine, "faire", ne fait que rappeler ce que l'on désigne par "fait main", conjonction du savoir-faire et d'une aptitude, et même un talent. Il y a un peu plus de 50 ans, le calcul mental était courant. Coup de tonnerre dans un ciel serein, arrive alors la calculette. La commodité d'utilisation de cet outil a finalement sérieusement grippés nombre de nos "boyaux de la tête" (comme le disait un sympathique poète chanteur*). De simples sommes, différences ou divisions se sont multipliées à en devenir des opérations que l'individu confie désormais instinctivement à l'outil électronique trônant le plus à portée de main. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, par certains aspects, le progrès technique obère plus les aptitudes naturelles qu'elles ne les sert. Chacun sait que se déplacer en automobile encrasse les articulations et émousse la tonicité musculaire. La sédentarité du corps, alourdissante, fait perdre la grimpette jadis vite expédiée jusqu'au troisième ou quatrième étage. Coûteux et parfois risqué...! Cette réalité a rendue obligatoire l'installation d'ascenseurs à partir de trois étages "+ un", sans dispenser d'un escalier, au cas où... Coût de l'équipement, prolongé de sa maintenance, ce n'est pas que du "win-win". Ce qui fait surgir le risque de se retrouver enfermé longtemps en cas de défaillance ou de coupure de courant, l'escalier n'étant à ce jour pas encore tombé en panne. Des analyses en enchaînements de cette sorte peuvent éclore à la simple évocation de toute avancée technique. Et les inquiétudes se multiplier. Les ingénieurs sauront-ils encore imaginer, concevoir, si leurs outils d'IA viennent à flancher...? Et doit-on craindre le même risque dans les diagnostics médicaux dont les "doctGPT" pourraient devenir des intervenants clés, si le toubib se trouve un "beau" (?) jour remplacé par des assistants numériquement... assistés...? Stop aux énumérations anxiogènes...! L'IA apporte déjà, et va apporter encore bien plus, au-delà des farces photographiques et des mensonges sociétaux, politiques, voire climatiques. N'oublions cependant pas que les pyramides, les cathédrales, les aqueducs, les locomotives à vapeur, les premiers jets gros porteurs, les somptueuses élégances des carrosseries automobiles, et tant d'autres choses ont été réalisées sans IA, sans COA-DAO, sans calculette, sans la machine-outil, sans... etc. Ce qui ne doit pourtant pas occulter les bénéfices de ces aides techniques développées au fil des siècles. Chacun dans ses attributions, ni plus, ni moins...
* Boby Lapointe
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