SUPPOSÉE DÉRIVE du "CLIMAT": et maintenant, la France va se tenir les côtes...! Si, si...!

4 Février 2024

On en aurait presque envie de rire...! Classer les érosions côtières dans les supposés dérèglements climatiques et, peut-être, les réglementer, tourne de la farce inculte à l’hystérie méritant quelques soins urgents.

---DVSM---

- DVSM, 4 février 2024. On en aura vu de toutes les couleurs et de toutes les frayeurs avec ce supposé dérèglement climatique. Que vient faire cette notion sur un blog d'abord et avant tout principalement orienté vers les industries, le commerce et les usages techniques...? Elle s'invite tout simplement dans des mécanismes et cheminements d'esprits qui, sous couvert d'un sauvetage de la planète, en arrivent à déréglementer et même conduire à des désastres économiques sans doute plus redoutables que tous les ouragans réunis. Avec prolongements jusque dans nos rayons et linéaires. Dans quelques entrefilets (qui ne désignent pas des pièces de boucherie mais des persillades discrètes de la vie quotidienne) "on" a vu et lu récemment des amorces de décisions concernant les rivages, surplombants, voire "falaisés". L'interminable flux et reflux des vagues, l'action sans relâche des marées, sans même tenir compte des excès réguliers par cyclones et tsunamis suivant de profonds séismes, provoquent depuis la nuit des temps, environ 4,5 milliards d'années, une évolution permanente du faciès de notre globe. Sur le côtes, découvrir que l'érosion est un phénomène naturel incontournable relève soit d'une grave ignorance, soit d'un toupet aux dimensions plus vastes que celles de l'univers. La perspective d'en réguler administrativement les effets, qui sourd de quelques affirmations qui ressemblent beaucoup à l'envie d'en assimiler les causes à un dérèglement lié à l'activité humaine (voire aux motorisations diesel) a un visage horrifiant*. De là à affirmer que l'érosion des falaises est d'extrême droite, il n'y a plus qu'un pas. Bien sûr, la version raisonnable de ce détail de l'histoire écologique est plus simple. Il convient de ne plus accorder des permis de construire trop près de là où le ressac exerce sa besogne au long cours. De même que dans des zones exposées à des colères naturelles (inondations, éboulements, séismes, etc...) qu'un peu ou beaucoup plus que la mémoire d'homme suffit à en comprendre les cadences répétitives (mémoire bien trop courte, ne dépassant guère 60 à 70 ans, alors que des phénomènes naturels se répètent à cadences centennales, bi, tri, quadri centennales et davantage...). Vous allez voir qu'un jour, écouter le bruit des vagues, allongé sur la plage, deviendra un acte méritant sanction...

* Rassurons les plus inquiets, il n'est pas question de sous-estimer le poids de l'activité humaine dans certaines évolutions planétaires dont, d'ailleurs, l'évaluation reste à faire. Mais plutôt, c'est permis, de s'interroger à propos de positions qui vont des sincérités aveugles aux attitudes parfois dopées par seulement des ambitions du lucre et du pouvoir.