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La montée en flèche dans l'actualité des tourments qui affectent une prime pour la rénovation des logements met en lumière une réalité parfois trop vite oubliée, notre monde n'est pas parfait. "Notre monde", expression élégante pour évoquer certains de nos semblables...
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- DVSM, 18 juin 2025. N'est-ce pas en songeant à quelques constatations élémentaires que les bons sentiments s'effondrent.? Dans la distribution, la "découverte" des travers agaçants et coûteux est presque aussi ancienne que celle de l'Amérique. Tous les professionnels savent que des linéaires, des produits sortent sans jamais passer par les lignes de caisses. Inconnue, la démarque.? Pas toujours. (Certaines enquêtes ont montré que des produits ne parviennent même pas jusqu'aux linéaires...!) C'est cependant un -presque- autre sujet. Les chroniques, peu insistantes sur la commémoration d'un appel historique, se font ce matin nettement plus disertes à propos de l'accident de parcours qui vient d'impliquer l'arrêt, en principe momentané, de la célèbre "Ma Prime Rénov". Pour une raison qui finalement se révèle. Elle est devenue le cœur battant d'une intense frénésie frauduleuse. Si les calories domestiques sont contenues, les fonds affectés aux travaux s'évaporent selon des mécanismes que certaines gazettes s'emploient à décortiquer. Mais après tout, cette voie par laquelle le liquide s'écoule au point de faite giter le navire n'est qu'un atome dans un univers où la petite astuce comme la grosse entourloupe restent des éléments factuels de ce qu'est le monde. Triste monde... Sachant cela, quelle qu'en soit la nature, sociale, professionnelle, écologique... l'aide est par essence une provocation en elle-même. Son existence suffit à mettre en émoi des milliards de neurones friands de se l'approprier, en partie ou toute entière, par tous les moyens. Il existe pourtant des services dont se sont dotés les états. Ils parviennent à juguler certains actes d'escroqueries dites "astucieuses". Ils ne peuvent en revanche courir derrière tous les artistes de la petite combine qui permettent les évasions d'ampleur. Dans le terme "aides", il faudrait aussi intégrer des ficelles plus ou moins directes ou indirectes, de ces micro larcins qui alimentent les grandes rivières de déficits insurmontables. La véritable parade, efficace à 100%, serait le suppression de toute aide, quelle qu'elle soit. Sans aide, pas de fraude à l'aide. Mais qui oserait...?
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