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Ce n'est qu'une facette de tout ce qui serait bienvenu dans la prise en compte du temps qui passe, et d'une clientèle qui le ressent entre fatigue et douleurs. Des évidences coupablement oubliées dans les stratégies d'enseignes...
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- DVSM, 12 mai 2025. Rares sont les acteurs du monde du commerce qui n'ont pas observé des évolutions significatives dans la population. Rares, mais tout aussi peu nombreux à en avoir tiré les conséquences. Au point que dans un récent éditorial de LSA, Yves Puget, qui en dirige la rédaction, s'est interrogé sur une offre qui semble être construite sans tenir compte du nombre en élévation de personnes -donc des clients...!- qui, désormais solitaires, n'ont que faire des produits vendus par deux ou trois pièces, voire davantage. Il n'y a pas que ces "ménages d'une seule personne", comme les décrit l'INSEE, qui en constate la multiplication depuis longtemps déjà, à attendre de ces magasins des attentions un peu plus évidentes de la part de ceux qui ont l'espoir de ne pas les voir fuir leurs allées. Comme si les encore jeunes managers ignoraient qu'un jour, à leur tour, la déambulation dans quelques milliers de mètres carrés leur deviendrait doucement moins confortable, passant vite d'usante à épuisante. À elle seule, l'arthrose frappait en 2024 quelques 10 millions de personnes en France, en progression fulgurante, tout simplement en concordance avec le vieillissement de la population (et, quasi répétition, de la clientèle). Les sphères spécialisées en rhumatologie tablent sur un doublement des sujets atteints au cours de la présente décennie. Il reste que le propos ici n'est pas à confondre avec un exposé médical. Même sans de trop lourdes affections, les longues marches deviennent pénibles pour tous, mais, ô miracle, il existe au moins une solution pour en atténuer spectaculairement les conséquences.
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De quoi s'assoir, quelques minutes, le temps de se "reprendre". Et hop, ça repart, vers la poissonnerie, les légumes frais, les linéaires de bricolage. Un siège, et donc "des" sièges, non dans la galerie marchande, mais bien dans différentes zones de chaque magasin deviennent l'arme la plus efficace contre une sortie prématurée de certains chalands, et même du renoncement de beaucoup d'autres. Ce d'autant plus que ces individus rattrapés par les petites misères de l'âge qui s'avance savent qu'en ligne, ils peuvent aussi se procurer ce qu'au long de déambulations longues et pénibles, ils ne sont pas certains de pouvoir acheter.
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Et cette future maman, ne mérite-t-elle pas qu'un siège confortable la récompense de quelque intermède reposant pour sa balade en rayon...? Hélas, sans le secours d'aucune IA, cette image n'est qu'un simple montage photo. Cherchez les, ces chaises, bancs, fauteuils, accueillants, en quantité suffisante -et même un peu plus- et bonne prospection...! Que les jardineries, les GSS ou les GSB ne se sentent pas exclues de ce graal pour clients heureux...! Le "ouf" devient aussi vendeur que le pouf, mais ne s'arrête pas en si bon cheminement de la réflexion. Il fait aussi apparaître comme des évidences d'autres nécessités. Pourquoi faut-il attendre debout aux caisses...? Va-t-on devoir attendre une lumineuse idée d'Elon Musk pour que soient créés des chariots (ou caddies) dotés chacun d'un petit siège escamotable...? Et cette file unique, pratiquée de-ci de-là, qui évite la longue et parfois douloureuse attente en cas d'une seule caisse bloquée dans toutes celles ouvertes, va-t-elle devoir devenir légalement obligatoire pour être généralisée...? La clientèle ne va-t-elle pas en avoir assez qu'on la fasse marcher...? Conquérir des clients, c'est bien, ne pas en perdre n'est pas mal non plus...
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