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Au-delà des secousses venues d'outre Atlantique par annonces Trumpiennes successives et syncopées, l'Hexagone poursuit sa déroute en trésorerie. Si personne de l'extérieur ne songeait à handicaper l'Hexagone, celui-ci saurait fort bien se handicaper lui-même...
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- DVSM, 15 avril 2025. Les bonnes vieilles angoisses sont de retour. Un nouveau dérapage dans les comptes de la nation surgit, et il va falloir le combler. Logiquement, enfin, si l'on veut, les esprits se tournent vers Bercy, le trésorier du pays. Lequel va devoir trouver de quoi éponger là où des ressources subsistent. En termes limpides, et quelles que soient les contorsions de vocabulaire, cela signifie qu'il va falloir puiser chez ceux qui disposent (encore) de quelques économies, sans jamais oser le moindre mot capable d'être assimilé à l'impôt...! Comme si le bon peuple en était encore à ce genre de pudeur du vocabulaire. Car, concrètement, tout le monde sait bien que l'éponge va absorber du liquide qui aurait pu être dépensé dans la consommation, donc dans les caisses de la distribution, les recettes des artisans, alimentant les comptes des fournisseurs, bref, dans ce qui devait alimenter l'activité économique.
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Il n'en reste pas moins que si, inéluctablement, les recettes des enseignes et autres actifs vont, directement ou indirectement, à nouveau baisser d'un cran, on aimerait avoir au moins une explication sérieuse, documentée. Où est cette fuite qui conduit l'Etat à devoir s'organiser pour récupérer ces 40 milliards, nouvelles vedettes des médias...? Ne pointer du doigt que Bercy est aussi stupide que le serait l'accusation d'une hôtesse de caisse ayant moins recueilli de règlements de la part des clients. Cette collaboratrice efficace pourrait certes expliquer que moins de clients sont passés dans sa file, ou que ceux qui sont passés ont réglé des sommes moins importantes. Ce qui, par ailleurs, pourrait être justifié par des ruptures de stock, des promos trop vite épuisées, des prix du chocolat et du café devenus si hauts que les chalands ont fait l'impasse... On aimerait entendre, non des observateurs économiques (qui ne cessent pourtant de souligner à longueur d'années les dérives multiples qui plongent le pays dans sa situation de banqueroute, dont le frauduleux ne peut pas être d'emblée exclu), mais des gestionnaires réels de tous les rouages du pays des rapports circonstanciés, limpides et sincères, un peu comme ceux que sont tenus d'établir tous les gestionnaires d'activités du domaine dit "privé", quitte à ce que leurs options mal adaptées aux circonstances entraînent leur passage vite fait par la DRH, pour la finalisation de leur morceau de carrière, soit, en langage plus terre à terre, "qu'ils sautent comme des bouchons de Champagne". Alors, vus les dégâts, qui saute...?
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