CONNEXION : de très petites économies sont-elles révélatrices de très grandes paniques ?

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Peu analysée les grands courants de l'information, l'évocation de la mise en veille des box Internet et TV n'a pas été bien décortiquée dans tous ses détails arithmétiques, lesquels mettent en lumière une étrange inquiétude.

- DVSM, 12 octobre 2022. Des inquiétudes majeures et à court terme sont-elles dissimulées (mal) par les autorités.? En faisant référence à une éventuelle mise en veille automatique des box, en duo pour l'accès à Internet et la réception TV par fibre ou ADSL, il y a peut-être lieu de s'interroger. Rien à voir avec les baisses de chauffage et les cols roulés, très peu de décodeurs fonctionnant au gaz ou au gazole. Première hypothèse, celle à laquelle il serait préférable de croire. Le ministre (et ses équipes) ayant envisagé cette coupure autoritaire s'est appuyé, comme chacun ne peut que l'espérer, sur des données techniques très concrètes et très méticuleusement étudiées. Tout en ménageant la révélation d'un souci, un peu comme un médecin ménage son patient pour lui annoncer la détection d'une pathologie maligne. Confirmé par l'Ademe, (comme l'ont souligné quelques médias) le couple désormais maudit de boîtes noires Net et TV absorbe en moyenne 184 kW/h par an. Ces 184.000 Watts par heure correspondent donc à 504 W/h par jour et 21 par heure. L'économie grâce à une coupure que l'on imagine pour une durée de 8 heures est donc de 168 W/h par jour. Et en fait, un peu moins, puisque la mise en veille préconisée suppose une légère consommation résiduelle. Pas si nul que ça, observeront à juste titre certains, ajoutant le principe bien connu affirmant qu'il n'y a pas de petite économie. Mais alors, pourquoi une telle inquiétude, dès cette mi-octobre, dans une ambiance injustifiable d'économie immédiate de l'électricité, en vue de pénuries pouvant survenir "si l'hiver s'avère rigoureux", donc plutôt vers janvier et février 2023...? Rappelons que l'électricité se produit au moment où on la consomme et n'est pas de ces ressources énergétiques qui se stockent (au-delà de quelques heures ou jours, à grands frais, dans des batteries). C'est à croire que des pénuries pourraient surgir non dans 3 mois, mais à tout moment. Cache-t-on quelque chose...? Par exemple l'extension d'un conflit social à d'autres sources énergétiques...? Ou alors...

Seconde hypothèse, moins élégante mais davantage dans l'air du temps. Le ministre (et ses équipes) ayant envisagé cette coupure autoritaire s'est contenté d'abonder dans une vague en vogue visant à instiller une pensée commune se voulant correcte. Et induisant la conviction qu'il faut moins, toujours moins consommer, à défaut de ne pouvoir, à terme, plus consommer du tout. 

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