SMARTPHONES, beaucoup plus dure est soudain la chute…!

La mauvaise passe pour les smartphones est universellement connue désormais. Elle peut se traduire par des dégringolades spectaculaires chez les "non leaders".

- DVSM, février 2019. Saturation dans les taux d'équipements et consommations en petite tenue sur de nombreux territoires, il n'en faut pas davantage pour que les ventes de certains équipements passent par des périodes extrêmement préoccupantes. Nous avions relaté récemment les contre-performances de certains fabricants de smartphones, provoquant comme souvent dans de telles phases un avantage propice aux leaders, et pénalisant les marques intermédiaires. La lettre de Mobile World Live met l'accent sur la terrible défaillance enregistrée par la division Mobiles de Sony au troisième trimestre de son exercice fiscal. Alors que l'année dernière, l'industriel avait diffusé environ 4 millions de pièces, son score chute à 1,8 million pour le trimestre de l'exercice en cours, avec un repli de l'ordre de 37% de ses recettes. L'inventeur du Walkman n'aura finalement pas eu que du bonheur sur ce créneau de la téléphonie mobile, avec une phase de plusieurs années au cours de laquelle, déjà pour "se refaire", la firme s'était appuyée sur une co-entreprise (Sony-Ericsson) avant de revenir seule avec ses smartphones et tablettes. Son handicap est simple. Elle n'a pas, comme Apple, son propre écosystème incluant OS et softs, et pas davantage l'ambition de croiser le fer avec des concurrents coréens battant fiévreusement la campagne avec des stratégies davantage appuyées sur la compétitivité que sur des hauts de gammes noyés dans l'océan Android. Qu'on se rassure, l'entreprise japonaise ne manque pas d'atouts pour se maintenir, entre les consoles de jeu et les capteurs photo, en passant par le cinéma…