COUPE DU MONDE, vive le recours arbitral à la vidéo, enfin…

Les premières rencontres du Mondial 2018 viennent de confirmer l'utilité de la vidéo dans l'arbitrage.

- DVSM, juin 2018 - C'est une nouvelle forme de respect envers ceux qui, de fait, financent ce sport de haut niveau, les spectateurs. En effet, ce sont bien les "retombées publicitaires" et les activités commerciales induites qui permettent au foot de vivre sur le grand pied que l'on sait. Or, même si les amateurs qui sont assidus sur les stades, règlent leurs cotisations de supporters, chacun sait que l'essentiel des recettes du foot provient de l'audience TV. Avec la télévision, regarder une rencontre n'a plus grand rapport avec ce que l'on voit assis dans une tribune. Les gros plans, les ralentis, les innombrables "replays" autorisant la sur analyse de la moindre phase de jeu ont entraîné une conséquence pour le moins dérangeante. Ces innombrables spectateurs ont de nombreuses fois vu ce que des arbitres, mal placés ou attentifs à d'autres secteurs du terrain, n'avaient pas bien perçu, prenant des décisions en totale contradiction avec la réalité. Combien de fois le public a par exemple constaté qu'un but refusé avait pourtant bien été marqué, qu'une faute limpide n'avait pas été sifflée, qu'un hors-jeu non concrétisé avait été signalé, sans que ces actes d'arbitrage ne soient justifiés…? La vidéo, qui ne pourra pas résoudre tous les différends, mais en éliminera beaucoup, est donc la bienvenue surtout lors des grandes rencontres dans les compétitions majeures, pour un respect élémentaire des spectateurs. Sans lesquels, répétons-le, il n'y a plus d'autre foot que celui des amateurs. Vu…?