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Jouer les imbéciles revient à prendre tout interlocuteur pour un autre imbécile. Le président, qui n'en est à coup sûr pas un, ose un mariage pitoyable entre quiproquo et onanisme d'orateur qui ne le grandit pas, tout en occultant (par ignorance...?) une information qui aurait apporté de l'utile dans le débat.

 

---DVSM---

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- DVSM, 4 juillet 2025. La fourniture d'électricité dans de bonnes conditions dépend de très peu de critères, essentiels bien sûr. Au-delà de son coût, le premier de ces critères est la possibilité d'en disposer au moment pile où les utilisateurs, ménages ou entreprises, en ont besoin. Tout ce qui repose sur ce que l'on englobe dans la "filière flamme" répond parfaitement à cet impératif, qui se résume à mettre en service une ou des génératrices sur l'instant (cela peut prendre quelques minutes ou même quarts d'heure...). Il fait nuit, un coup de froid s'amplifie, des chauffages d'appoint se mettent en marche, la fourniture doit suivre. L'énergie de la famille hydroélectrique répond aussi à cette nécessité, que les flammes (pétrole, gaz, charbon) assument bien, le nucléaire également, bien qu'un peu plus lent à démarrer. Pour leur part, les énergies solaires et éoliennes, qualifiées de renouvelables, imposent de surcroît une étape technique supplémentaire, celle d'un stockage, pour l'heure essentiellement opéré avec des batteries*. Le schéma est donc très différent, et en même tant, pas tellement. Dans le concret, une nécessité subite peut aussi faire l'objet d'une (presque) simple action sur un interrupteur libérant ce qui dort dans des accumulateurs. Complication pourtant.: alors que les ressources fossiles peuvent dans l'instant être mises en combustion pour produire le courant nécessaire, donc en une seule opération, ces supposées renouvelables imposent une première production de courant, pour charger les batteries, et une seconde, puisque, ce qui est normal, les profanes ne le savent pas forcément, la réaction chimique au sein d'une batterie que l'on souhaite décharger est une seconde production de courant électrique. Avec deux productions au lieu d'une seule, le coût ne peut évidemment être le même (sans même prendre en compte les pertes que la charge, puis la décharge des accumulateurs font subir). De surcroît, et comme chacun le sait, entre le vent et les jolis rayons de soleil, la météo ne laisse jamais supposer que les caprices soient finis. Pour une éolienne, et comme nous le confient des intervenants au concret, faut du vent ni trop faible, ni trop fort. Cette gestion n'est pas simple, et entraîne des coûts que certains spécialistes décrivent comme monumentaux. Quant à l'hydroélectrique, renouvelable par averses plus ou moins consentantes, il peut aussi se retrouver dans une renouvelabilité devenant renouvelabilitude. Cela s'est déjà vu... 

* Il existerait bien d'autres solutions se stockage, totalement non polluantes, mais l'ingénierie dans son ensemble ne semble plus croire et ni connaître que l'électricité, le Li-Ion ou ses équivalences. 

- Réagir : dvsm.redaction@orange.fr

- DVSM, en savoir plus...

    

Tag(s) : #- ENERGIES, #- Désolé..., #- A LA UNE
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