TECHNO, les grands enjeux d'un moment ne sont pas toujours éternels. L'IA suivra-t-elle les robots...

Les robots ont longtemps été qualifiés de "produits" du futur. Sont-ils promis à le rester...? Sans fleur ni couronne, l'un deux, fierté hexagonale d'un moment finalement fugitif, vient d'être conduit à sa dernière demeure, que l'on appelle liquidation judiciaire...

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- DVSM, 5 juillet 2025. "Cent ans après, coquin de sort, il manquait encore"...* Cette chanson, "Les copains d'abord" (Georges Brassens) pourrait être une belle évocation pour un compagnon que l'on croyait éternel. Il y a un quart de siècle, au moment pile de ce fabuleux An.2000, commençait à se concrétiser un élan associé à d'immenses promesses et perspectives, celles liées aux robots. Aldebaran, LE pionnier français de cette filière pleine d'avenir vient d'être mis en liquidation il y a quelques jours. Cette disparition suggère bien des questions, à propos de la techno, des start-up, des licornes, de la French Tech... À l'heure présente, ces robots, que Sony avait déjà presque rendu populaire avec son gentil toutou, Aibo, se laissant caresser aux dernières heures du XXème siècle, on les attend toujours. Un quart de siècle, Sœur Anne et Godot ne font plus le poids.! Remarquons quand même que ce mot, "robot", avait été utilisé un peu à tort et à travers. Notamment dans l'industrie, où des machines extrêmement automatiques, capables de réaliser des tâches multiples et différentes, en furent affublées. "Automates" leur aurait suffi. L'intelligence artificielle pourrait bien être de la même dérive. Capable de commenter les écrits des plus illustres philosophes, en puisant vite et en les soupesant maintes analyses déjà menées à bien. Mais, un beau matin, et surtout, sans que personne ne le demande, capable d'écrire "La chasse aux papillons" (de ce même Georges Brassens. ECOUTER...)...? Et si, finalement, ces robots qui ne viennent pas ne butaient sur rien d'autre qu'un simple constat.: ils ne nous sont pas d'une indispensable utilité (ou celle-ci n'a pas su être construite). Rien de commun avec ces ustensiles qui tondent les pelouses et lavent les vitres, et qui doucement de propagent. Quant à cette envolée pour les start-up, les licornes, une French Tech, enfin, tout ça, il ne semble y être concret que la volonté de conjurer une sorte de honte de ne pas être de ceux qui savent faire, en succès mondiaux, hier des magnétoscopes, des smartphones, des meubles en kits, des logiciels d'IA... Il reste qu'Aldebaran fur une aventure superbe...

* Fans d'un Français pas trop estropié, écoutez et écoutez encore ce refrain, que son auteur sétois chantait bien sans oublier la liaison, "cent ans "Z" après... Pour tous ceux qui n'ont ni bambin de "troi-ans", ni grand-père de "cen-ans"... 

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