TV : l'autre mur infranchissable qui va désormais contrarier les perspectives de croissance...

Déjà lointaine, la transition entre cathodique et écran plat avait ouvert la voie à une métamorphose de taille pour l'écran du salon. La diagonale a eu depuis un effet positif dans la valeur moyenne des ventes. Un nouveau mot "FIN" s'incruste sur la dalle...

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- DVSM, 14 avril 2025. Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, et la largeur de l'écran n'ira pas jusqu'au fond du jardin. Alors que depuis des années, les ventes de téléviseurs sont revenues à des niveaux compatibles avec le renouvellement (rien que le seul renouvellement, en encore, se désolent les pros...), un détail avait encore joué comme le coup de coude d'un généreux Monsieur Plus. Traduit d'une manière un peu courte dans les analyses des statisticiens comme le choix d'une meilleure qualité que démontrent un marché en repli mais une bonne tenue du prix moyen... Mouais... Peut-être, mais aussi la résultante d'une démocratisation des performances de l'image, en précision comme en contraste, et surtout, de la diagonale... Hélas, aucune évolution n'échappe à ses limites. Lors des sommets en gammes de ce défunt cathodique, la pointure la plus luxe était de l'ordre de 27 à 29 pouces. Considérée désormais comme une transposition du timbre poste, véritable paradoxe à l'heure où les succès des plus grandes toiles des salles d'exclusivités se regardent volontiers sur sur les 10 à 12 centimètres utiles d'un smartphone. Au-delà, tout devient plus compliqué. En matière d'image, l'utilisateur n'est pas mûr pour le mur. Et même s'il l'était, c'est le mur du séjour qui avoue ses limites. Les moyennes vendues sont passées de la zone des 30 à 40 centimètres, le "géant" de 42 pouces étant doucement tombé dans le statut du banal trop ordinaire. Mais avec des 50, 55, voire 60 pouces, hormis chez ceux qui possèdent des "chez eux" de calibres hollywoodiens, n'en jetons plus, la coupe déborde. Ainsi, dans cette conquête des larges espaces vidéo, le doux regroupement vers les hauts du détail (...commerce de...) va tout aussi doucement toucher aux limites de cette progression du prix de cession moyen. Les qualités d'images ayant pour leur part largement rejoint les aptitudes de la vision humaine, la fin de cette glorieuse période du plat "haute def" numérique, déjà dans une longue et molle prolongation, est en vue. Les diagonales plus limitées restant indispensables pour ceux, si nombreux, qui n'ont que de petits (ou moyens) intérieurs... Les dimensions des cloisons vont-elles bloquer celles des imaginations (techniques chez les industriels...?) Qui aurait une réponse constructive...?  

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