Les secteurs de l'électronique ont vécu, il y a plusieurs décennies, les effets de protections de marchés par taxes et prélèvements. Cette vieille histoire devrait alimenter le dossier et nourrir les réflexions des acteurs de l'industrie automobile européenne...
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- DVSM, 10 octobre 2024. Toute mesure administrative face à une évolution de marché présente des avantages et des risques. C'est une balance qui préoccupe le secteur de l'automobile, sans doute plus fiévreusement évoquée à la proximité de la tenue du Mondial de l'Automobile à Paris. Ainsi, les analyses, hypothèses et craintes éventuelles se multiplient dans les gazettes, économiques, mais pas seulement. En outre, l'idée de taxer prend un visage particulier en France, où la question fiscale oscille entre avis divergents et psychodrame politique. Dans le passé, l'expérience fut déjà vécue, lorsque les industriels japonais ont apporté (et importés en Europe, environ 10 ans après les USA) leurs équipements, chaînes hi-fi, baladeurs, magnétoscopes, téléviseurs. Le bilan des initiatives peut être résumé d'une manière fort schématique, mais bien réelle. Les unités de production créées par ces groupes nippons ont côtoyé quelques élans de résistance des acteurs locaux, force discours enjoués et volontaires en petite musique de fond. Mais à la fin de l'histoire, l'industrie de l'EGP, en France et en Europe, à pratiquement disparu, même si de l'assemblage a pu être réalisé jusqu'à nos jours, pour contrer des difficultés de logistiques (par exemple, pour des écrans plats qui sont lourds et encombrants, mieux vaut les inclure dans des équipements finalisés à proximité de leur lieu de livraison au public). Pour l'automobile, la taille et le poids de tout véhicule jouent avec encore plus d'importance. D'autant qu'il est bien plus difficile de transporter des coques de berlines ou de SUV par voie rapide, donc aérienne, que des smartphones). Les assemblages dans des unités locales constituent par conséquent des pans industriels qui ont d'excellentes chances de subsister. Il n'en va pas de même des groupes en tant qu'entités. C'est à ce niveau que la comparaison échappe à la raison et la vision, sur le long terme. À qui reviendra à la fin (forcément provisoire) de l'aventure, en terme d'initiative produits...? Entre langue au chat et langue de bois, le futur n'est pas écrit...
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