/image%2F1844442%2F20210314%2Fob_4a4061_aaf-dacia-spring.jpg)
L'électricité est devenue le… courant dominant dans les options de l'industrie automobile. Ce qui va créer des situations concurrentielles inédites, moins entre "low cost" et haut de gamme qu'entre nouveaux venus et groupes historiques de cette industrie.
- DVSM, 15 mars 2021. La pression qui s'exerce de presque toutes parts pour une adoption de l'électricité comme moyen de propulsion n'en est qu'à ses débuts. Aucun doute n'est permis sur au moins un point d'analyse. La composante politique est déterminante dans cette tendance, les tenants d'une écologie intégriste (qui, entre nous, souvent se contredisent) faisant chanceler les équilibres électoraux des grandes formations, en France comme ailleurs. En outre, les contraintes sur la communication, qui devient doucement interdite pour les ressources fossiles et ce qui s'y rattache, incite les industriels à créer des gammes dites "propres", et permettant donc de conserver une voie totalement libre pour leurs écrans et créations publicitaires.
Ainsi, la sortie de la Spring chez Dacia, presque petite auto intégralement électrique relevant du style SUV , (avec 230 à un peu plus de 300 km d'autonomie, selon normes de calcul) répond-elle au moins partiellement à cet objectif, lequel ne sera naturellement pas "avoué" avec un tel alibi. Toutefois, on est Dacia ou on ne l'est pas. Dans la famille des seulement 12.000 euros, cette nouveauté ouvre une brèche, celle du low-cost de l'électrique automobile, pas encore très courant. Mais pas seulement, puisqu'elle peut très bien répondre aux besoins de nombreux utilisateurs surtout concernés par des déplacements locaux, comme par exemple ceux de la France profonde qui, quotidiennement, parcourent quelques dizaines de kilomètres seulement, pour aller vers des zones commerciales, ou une gare pour emprunter un train régional pour leurs allers et retours de leur lieu de travail (et qui n'achèteront plus beaucoup, voire plus du tout d'essence). C'est le genre d'offre que peut oser sans trop souffrir économiquement un groupe généraliste (groupe Renault).
Certes, ici, Tesla n'est pas dans le collimateur. C'est moins le cas pour Elon Musk avec la concurrence des producteurs de milieux et haut de gammes classiques, qui peuvent intégrer les développements et coûts de production sur des véhicules "toutes énergies". Par exemple, une carrosserie de berline destinée aussi bien au super sans plomb, au diesel (qui plie mais ne rompt pas) et à l'électricité bénéficie de meilleures économies d'échelles que lorsqu'une coque n'est destinée qu'au courant en Li-Ion. Et que dire des structures de réseaux… Où se trouve la concession ou l'agent Tesla le plus proche…? Pour Renault, Peugeot, Ford, Renault… pas de souci. La Spring de Dacia ferait-elle réfléchir sur une possible erreur stratégique de Tesla, qui aurait peut-être dû s'inscrire comme le pionnier incontesté de ce prix bas dans l'électrique...? Trop tard...
/image%2F1844442%2F20210128%2Fob_c0e5f7_00aa-etre-averti03.jpg)
/image%2F1844442%2F20201220%2Fob_d1e120_00aa-d-retour-infos.jpg)
/image%2F1844442%2F20201220%2Fob_80ed50_00aa-vers-it-nouveau.jpg)
A propos : le blog DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine™ est le plus ancien outil d'information dédié exclusivement aux professionnels de la distribution des équipements et des services de loisirs électroniques et numériques. Fondé en 1979 sous le titre "Vente", et ayant adopté le nouveau titre DVSM à l'occasion de l'an 2000 (auparavant, Vente Electronique, Vente Informatique, etc.). Actualité, analyses, documents s'y retrouvent sous la forme de ce blog sans publicité. Réagir, nous contacter : dvsm.edition@orange.fr .