
Mauvaise nouvelle…? Non, au contraire, et plutôt favorable aux équipements électroniques dits de "l'after-market"…
- DVSM, 27 octobre 2019. Ah, cette bagnole…! La voilà sur une planète où, après avoir été considérée comme un progrès extraordinaire, se retrouve sous le flux tendu des critiques de certains climato-intégristes, et aussi au cœur de bien des courants surtout animés par de basses préoccupations. Pour l'heure, et alors que les volumes de la production mondiale ont suivi une courbe très vertigineuse (60 millions de véhicules produits en 2002, 96,1 millions en 2017, surtout alimentée par les zones géographiques en développement économique), les appétits des consommateurs occidentaux sont entre deux eaux. En France, on est pas très loin d'un rythme à la "comme j'aime". Les menaces ou promesses fusent de toutes parts. Des responsables politiques belges sans doute en mal de suffrages ont promis ces derniers jours l'interdiction du diesel en 2030, celle de l'essence en 2035. A ce rythme, personne ne pourra rouler, car cela reviendrait à faire basculer vers l'électricité avoir d'être en mesure d'en produire en quantité suffisante. Oublions ces divagations, lesquelles ne sont pas sans influencer les consommateurs qui, dans le doute, font durer leurs carrosses jusqu'à ce que ceux-ci donnent des signes d'essoufflement trop dans le registre de l'agonie.

Voilà donc, en France, un parc dans lequel 43% des automobiles (39 millions d'unités, avec les utilitaires légers) ont désormais dépassé le cap des 10 ans. De quoi vendre des équipement dans l'air du temps, dont encore un peu d'autoradios (les CD et encore plus les cassettes, c'est périmé, mais la prise USB ou une liaison Bluetooth, sont devenus indispensables). Il y a aussi quelques d'opportunités pour du GPS (même sous forme "device"), et se consomme à bon rythme tout ce qui permet d'alimenter, connecter et exploiter l'incontournable smartphone, qui ne doit surtout pas être tenu à la main par un conducteur, sous peine de se voir infliger de lourdes sanctions. Coup de chance, dans une attitude digne des meilleurs moutons, de nombreux responsables sur le terrain, considérant que sur ce créneau, la fête est finie, ont choisi de réduire leur offre à… rien ou presque. Tant mieux pour les quelques autres, persévérant à juste titre, et qui dès lors réussissent des ventes à la fois correctes et bien plus tranquilles que lorsque le combiné CD était à la fois un produit de trafic et une quille dans le jeu de massacre des marges. Il y a des immobilités dont il est malin de savoir tirer parti.

