/image%2F1844442%2F20150915%2Fob_cb0234_carre-intro.jpg)
Le Festival Son & Image illustre l'existence de créneaux capables de doper les motivations.
Attention aux comparaisons mal bâties. Entre un événement tenu sur un week-end dans un hôtel et un salon de plusieurs jours dans un vaste parc d'expositions, rien ne peut être similaire en termes de chiffres. En revanche, les évolutions d'année en année sont bien plus éloquentes. En 2017, le FIS vient de franchir la barre des 10.000 visiteurs. Il suffit d'imaginer ce que représente l'action consistant à faire entrer 5.000 personnes par jour dans un Novotel, même grand, pour comprendre que le phénomène n'a rien d'anecdotique.
Leçon : toujours le son. Certes, la vidéo, les projecteurs, les réseaux, tout cela participe à l'emballement collectif. Mais c'est bien le son qui nous semble être le moteur essentiel, ce que confirment les segments porteurs bien qu'antagonistes (enfin, peut-être) du son Haute Résolution et de la renaissance de l'analogique à travers le formidable come-back du vinyle. Le fil rouge qui unit ces techniques et la réaction du public est aussi simple que limpide. Après des années où le numérique semblait ne s'émoustiller qu'à travers des capacités mémoires et des plus ou moins haut débits, des utilisateurs de plus en plus nombreux tombent sous le charme du plaisir physiologique qu'apporte une écoute de grande qualité.
Dans ce sens, le Festival qu'organise la SPAT est à la fois le catalyseur d'une évolution, et le bénéficiaire d'une tendance qui se constate sous bien des horizons. Nous avons d'ailleurs eu l'occasion de mentionner les progressions de manifestations du même esprit dans d'autres pays, à l'image du High End de Munich. En 2018, le FIS va prendre un virage et adopter une stature nouvelle. C'est un feuilleton à suivre.