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Comme d’autres avaient jadis découvert l’Amérique, des constats teintés d’étonnement ponctuent la dégringolade de dizaines de milliers de mètres carrés boudés par ceux qui n’y travailleront plus.

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---DVSM---

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- DVSM, 11 janvier 2024. Une rencontre inattendue entre une épidémie et une révolution technique a généré un séisme propre à faire s’écrouler bien des murs. Murs de bureaux, de tours, de gratte-ciel, quartiers d'affaires fiertés d'architectes et de promoteurs, soudain pris de vertige. Le quotidien Les Échos souligne le plongeon spectaculaire du marché des surfaces qui ne s’effondre pas que dans le quartier de La Défense, proche de la capitale. Le repli s’observe dans de nombreuses localisations, et tend à confirmer ce qui avait été, dans ces pages de blog et alors que le Covid prenait position, pressenti comme une tendance éventuellement lourde et probablement sans retour. Lequel de ces deux phénomènes, la pandémie ou le numérique conquérant, est-il le catalyseur de l’autre…? Difficile de bâtir une réponse pertinente. Toutefois, comme certaines réactions chimiques, cette fusion quasi explosive était finalement parfaitement prévisible.

- Le quartier de la Défense, proche de Paris (photo) est l'un des lieux les plus symboliques de ce retournement de situation pour les monumentales édifications et autres lieux dédiés à des implantations de sièges ou départements administratifs d'entreprises. Il n'est cependant pas le seul d'une tendance qui a, au moins autant que cette "grande distribution", éternelle accusée, contribué à la désertion des centres de villes. Historiquement, ces derniers accueillaient des activités professionnelles multiples qui, avec le commerce et l'habitat, alimentaient l'activité intra-muros. La création des zones d'activités périphériques (notamment pour répondre aux besoins de surfaces accrues pour les entreprises) a donné naissance à des lieux souvent déserts dès qu'arrivent les week-ends, tout en mélangeant les flux de circulation des trajets entre domiciles et travail, sans pitié pour les structures routières et de transports en commun. Si les bureaux sortent dans de grandes proportions de zones (tous ne pourront pas suivre ce mouvement), les zones franchement industrielles resteront ce qu'elles sont.

Tant pour les salariés que pour les entreprises, cette désertion des quartiers laborieux pour cause de confinements est arrivée comme une aubaine. Finies les heures de transports coûteux, dévoreuses de temps et d’argent, pour les uns. Possibilité révélée d’échapper à des coûts fonciers et locatifs pour les autres, sans oublier les frais de fonctionnement et une part de fiscalité locale non négligeable… Il est rare que l’histoire face demi-tour. Même si certaines corrections s’observent de-ci de-là, la tendance est probablement irréversible. Et même, probablement, promise à une progression. Elle va d’ailleurs plus loin, puisque, quitte à travailler en ligne, pourquoi ne pas le faire depuis des territoires moins agressifs pour le pouvoir d’achat. Imaginer le retour de ceux qui ont opté pour le soleil méditerranéen, portugais, marocain… est un rêve sans espoir.

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