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Déjà en crise caractérisée, l'accessibilité aux praticiens s'annonce sombre pour l'avenir proche. La santé économique d'une nation est tributaire de la santé de tous. Hélas, corriger les perspectives devient une tâche compliquée.
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- DVSM, 4 septembre 2025. Entre une attente aux caisses, toujours mal vécue, et celle pour un RDV médical, n'y a-t-il pas quelque lien...? Rien de réconfortant ne peut surgir d'une situation où de plus en plus de personnes ont du mal à trouver les médecins pouvant les conduire sur la piste des soins dont ils ont besoin. L'équation d'un court et moyen terme s'avère fort préoccupante. Sur les -environ- 82.000 médecins en activité début 2025, un quart ont soufflé leur 60 bougies (Chiffres : Ministère de la Santé). Ce qui, même si certains acceptent de prolonger leur carrière, signifie que quelque 20.000 praticiens atteindront bientôt l'âge de la retraite. Pourra-t-on compenser cet inéluctable nouveau repli des effectifs actifs, qui étaient déjà en chute de -13% en une décennie. Les nouveaux diplômés et des intervenants venus de pays étrangers peuvent améliorer la lutte, mais les recrues propres à l'Hexagone ne peuvent que représenter l'essentiel des ressources humaines des temps à venir. Or, il n'est pas nécessaire de mener de longues et profondes enquêtes pour constater que les motivations sont faibles. Comparer la tarification d'une visite de généraliste et celle des prestations d'un salon de coiffure peut éclairer une réalité un peu trop occultée*. Même au sein des jeunes diplômés, une tendance se confirme. Nombreux sont ceux qui s'orientent d'emblée vers des postes salariés, médecine du travail, médecins dans des administrations, des situations avec des certitudes de salaires, d'horaires, "tranquilles quoi" entend-on commenter au gré de témoignages. La relation entre la santé d'une population et ses aptitudes à consommer n'est en rien méconnue. Et le constat de cette situation par des élus et responsables, visages désolés, qui semblent bien désarmés face à un état des lieux qui se préparait depuis longtemps n'est pas rassurant. Oui, Docteur... c'est grave...!
* Bien sûr, il n'est pas question de contester le droit à des rémunérations correctes pour les professionnels de la coiffure. Mais entre les longues années nécessaires pour former tout médecin -et plus pour des spécialistes-, le niveau des responsabilités, et les mêmes critères pour l'essentiel de la coiffure est de nature a allumer les mèches de juxtapositions explosives.
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