AUTO : à l'approche de la date fatidique, les annonces largement à contre courant se multiplient.

Au cœur de l'industrie, la promesse électrique se conjugue progressivement sur le ton d'une presque menace. Assez pour prédire des saisons plus que jamais sous tension, avec peut-être des révisions en forme de bouleversements. 

---DVSM---

- DVSM, 5 octobre 2025. Des propos tranquilles et quasi détachés des années passées, l'ambiance change de registre. La nervosité transpire. Les ventes qui restent très modestes pour les électriques pures incitent les constructeurs à prendre du recul. Prudence...! D'autant plus que l'Occident, aux prises avec un vieillissement des populations et des contraintes sur le pouvoir d'achat, se montre boudeur face à des changements trop vertigineux dans les usages. D'où cette préférence, dans un recours à l'électricité très "encouragé", pour un net penchant pour les hybrides, une concession aux flux d'électrons, ne propulsant pas vers le rebus le rapide et commode passage par la classique station-service. Des positions encore mitigées que d'autres abandonnent, nécessité faisant loi.

C'est ainsi que des acteurs de l'automobile annoncent des revirements plus ou moins tranchés. Quelques hésitations sont de plus en plus souvent proclamées de-ci de-là, avec modération, indiquant que le thermique mérite qu'on ne l'abandonne pas en si bon chemin. Pour une élimination totale, on verra plus tard. D'autres, comme Porsche, virent franchement de bord, remettant au rang des priorités ce qui attire un client de la marque vers ses productions. "On ne dépense pas ce que que coûte un tel véhicule pour se sentir propulsé, même selon des performances de très haut niveau, par une mécanique dont l'une des propriétés serait le silence...!" (Rappelons que Porsche avait à son catalogue il y a quelques années, pour sa ligne Carrera, une option permettant, par un jeu de volets, de mieux entendre la symphonie de sa cavalerie propulsive). Tout cela sans compter des messages un peu -c'est une expression- biaisés, comme celui provenant -sauf si fake news- de Toyota, l'immense leader de l'hybride, soulignant que l'électrique intégral serait très nettement plus polluant que la formule dans laquelle il performe le mieux. Globalement, et alors que, selon toute logique, l'électrique devrait gagner du terrain, si ce n'est sur la route, au moins dans les esprits, c'est plutôt une tendance située entre méfiance et rejet qui se dessine. A suivre... 

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