- CORÉE : de nouvelles inquiétudes pour une démographie qui s'effiloche émeuvent le pays.

Traitée presque anecdotiquement, une rupture des structures des populations dépassant largement nos propresfrontières et même celles de l'Europe ne devrait plus être ignorée. Une tendance plus préoccupante que le sempiternel réchauffement climatique, mais qui, en revanche, peut être corrigée.

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- DVSM, 29 août 2025. "Alerte...! Les défis dominants des prochaines décennies seront ceux liés à la démographie… !" Des affirmations de cet esprit ne restent pour l'heure que des cris hurlés dans un désert d'indifférence. Les responsables politiques, notamment dans notre pays, semblent assez peu attentifs à cette évolution de la population. Leurs réactions et positions s'en tiennent essentiellement à des thèmes surtout politiciens, comme quelques rengaines sans suite à propos de suppressions d'allocations familiales. Il n'en est pas de même en Extrême Orient. En Corée du Sud, le sujet vient de remonter aux plus hauts niveaux de l'actualité, parce que sur ses environ 51 millions d'habitants, le cap de 10 millions de ménages d'une seule personne vient d'être franchi. En clair, plus inconfortable, mais exprimé sans fard, ceci revient à constater que plus de 10 millions de personnes, soit 20.% de la population, désormais vivent seules. Cette catégorie suit une accélération importante. En 2020, les Coréens vivant seuls n'étaient que 9 millions. Comme cela vient à l'esprit face à ce genre de statistique, la proportion de cette solitude est imaginée la plus importante chez les personnes âgées (65 ans et plus). Et pourtant, la préoccupation, pour ne pas dire l'inquiétude, vient d'un autre repère. Sur les 10,1 millions de ces citoyens sud-coréens vivant seuls, 3,8 millions appartiennent à la tranche des 20 à 30 ans d'âge.! Comme le constate le Ministère de l'Intérieur et des Risques à Séoul, les jeunes actifs sont de plus en plus nombreux à rester seuls une fois leurs études terminées. Dans un contexte de repli de la population globale et de la natalité, non seulement la prise de conscience est compréhensible, mais de surcroît, elle est impérative, en Corée du Sud, et dans de nombreux pays. Des questions mériteront d'être posées. Alors que pour l'immédiat, des soucis d'ampleur naissent d'une insuffisance du nombre des actifs pour le financement des retraites, de nombreux paramètres laissent entrevoir au moins une inévitable amplification de cette tendance. Comme cela est quotidiennement exprimé dans la publicité d'un spécialiste du prix bas, "on est mal...!"

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