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Panique lente chez les éditeurs...? Peut-être bien. Les informations en ligne ont envahi le quotidien, ou "Quotidien", les transitions n'avançant qu'à petits pas. D'où des initiatives contrariantes liées à cette évolution vécue à la cadence d'un supplice chinois...
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- DVSM, 21 mai 2025. Inexorablement, le grand remplacement d'une presse papier surpuissante par un cheminement numérique envahissant avance. Toutefois, alors que la conquête du sans papier était annoncée -et redoutée- brutale et sans partage, la réalité montre une transition liée non pas aux évolutions techniques, mais à la conversion plus pas à pas des lecteurs. Dans ce bouleversement, des entités, essentiellement consacrées au quotidien ("le journal") et à l'hebdomadaire tentent un très délicat -économiquement- double jeu entre ligne et papier (donc la lourde charge de l'impression et de la diffusion). Alors que, hélas, des habitudes perturbatrices viennent se glisser dans les mécanismes. Il y a quelques jours, les abonnés en ligne du quotidien Les Echos ont reçu un message leur indiquant que la consultation sur plusieurs équipements en simultané ne serait plus possible. Histoire d'éviter que tout le monde profite d'un même abonnement...? Alors que le quotidien dans sa version imprimée avec de l'encre qui noircissait encore paumes et phalanges à l'heure de la lecture (inoubliable héritage de la célèbre "roto sans sécheur"), trouvé chaque matin avec le courrier, pouvait sans souci passer de main en main dans une équipe. Et même permettre à l'un de ces lecteurs d'aller vers la photocopieuse "départementale" afin de se dupliquer un article l'intéressant particulièrement. Une manoeuvre parfaitement légale, la copie privée étant aussi permise pour l'édition papier que sa cousine phonographique. Quotidiens ou hebdos plus touchés...? C'est à nuancer. Les publications mensuelles, plus ou très spécialisées ne subissent pas (pas encore...?) autant les mêmes effets de ce remplacement. Il suffit pour s'en convaincre de mesurer sur les linéaires de presse le nombre de titres encore bien présents sur des thèmes "pointus" (histoire, sports, automobile, jardin, santé, maison, et même automobiles anciennes, trains miniatures, collections etc...). En revanche, parce que, d'une manière ou d'une autre, les informations même (et surtout) d'un caractère instantané, parviennent en tous points du globe (sauf en Corée du Nord...) dans l'instant, l'info jadis perçue comme le scoop du JT de 20 heures, dans le style "Le pape est mort", n'attire plus que des réactions du style "oui, ça fait au moins 20 minutes qu'on le sait"... Le progrès n'est cruel que pour ceux qui n'y croient pas...!
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