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Combien coûterait une coupure de courant généralisée de deux ou trois jours à quelques grandes zones commerciales, ou des déconnexions massives d'une durée similaire, techniques ou hostiles, aux entreprises de commerce en ligne (entre autres)...? Il faudra qu'on y pense... à temps.

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- DVSM, 15 mai 2025. Souvenirs ou Histoire... Mai 1945, l'armistice vient d'être signée. La guerre est finie, mais l'épreuve commence. Celle consistant à remettre debout tout ce qui a été détruit. Hors, le bilan des dommages est astronomique, et ne peut être considéré que par le coût des remises en service et des reconstructions. C'est si vrai que l'Etat, en France, a même créé, pour affronter ce défi, un Ministère de la Reconstruction (... et de l'Urbanisme, qui deviendra plus tard le Ministère de l'Equipement). Toutefois, tout n'est pas totalement figé, notamment dans les transports avec, en dépit des gares, triages, ponts et matériels détruits, un ferroviaire, essentiellement "à vapeur", qui peut sans le moindre délai être exploité. Les locomotives encore valides remises en chauffe ne demandent en gros que 90 à 120 minutes pour s'aligner en tête de convois de marchandises et de voyageurs. Mal peut-être, l'Hexagone respire. Comme il était légitime de le redouter, des explications claires sur le noir sans bavure qui s'est abattu sur le péninsule ibérique il y a une dizaine de jours n'ont toujours pas été communiquées. Des allusions diverses, avec une élimination si fuyante qu'elle sème le doute sur une impétuosité mal maîtrisée des sources dites renouvelables, ont surgi de-ci de-là, sans que soit évoquée la plus grande des menaces. Après tout, que les éoliennes tournent plus que de raison, que des panneaux photovoltaïques génèrent un courant débordant faisant tout disjoncter, tout cela n'est que secondaire. Car en embuscade, c'est bien le fil qui de plus en plus réunit tout ce qui doit fonctionner comme dans un ensemble presque indivisible qui devrait provoquer des insomnies chez certains responsables. Bien moins coupables d'ailleurs que les courants, électriques ou flux de données, qu'un non humain puzzle technique de pilotage gère en fonction des choix de conception dont son comportement résulte. Il suffit de se projeter dans ce futur ou tout est devenu cyberdépendant, avec un parc d'automobiles toutes électriques, des TGV et trains régionaux du même tonneau, des aéroports reliés à la même toile mondiale... Certes, il serait -sera- sans doute opposé à cette inquiétude du "tout dans le même panier" que les défaillances sont prévues, les "paniers" multipliés et redondants... Pas de tel risque. Vous n'y connaissez rien...! Et pourtant, en Espagne et au Portugal, le "OFF" s'est invité, alors que si, la veille de l'incident, des questions sur un tel risque avaient été posées, des réponses on ne peut plus rassurantes auraient été diffusées en masse. Réponses en masse qui ne se multiplient guère, après coup, voire après "coût"... Diviser pour mieux régner pourrait devenir une jour un principe élémentaire de prudence technique...

 

- Réagir : dvsm.redaction@orange.fr

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