- DANS L'AIR : les 40.000 morts par particules fines ont la vie dure...! Zones de Fumisterie Ecolo...?

29 Mai 2025

Pour convaincre, un argument, même discutable, se doit d'être appuyé sur des éléments concrets et vérifiables. L'écueil qui frappe logiquement l'établissement des ZFE désole des inconditionnels de l'interdiction, sens large, et usent de chiffres qui sentent la naphtaline... Est-l vrai, ce mensonge...?

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- DVSM 29 mais 2025. Il peut arriver que le jour de l'Ascension, une descente aux enfers soit constatée. C'est peut-être ce qui est arrivé à ces ZFE, que l'Assemblée nationale a de fait éliminer des projets. Sentant venir le verdict, certains, y compris à la tribune du Palais Bourbon, ont alors, et depuis quelques semaines, ressorti un bon vieux chiffre à l'évocation duquel personne ne bronche. 40.000 morts par an...! Une évaluation qui est ressortie depuis des années, et qui a pour effet paradoxal de démontrer l'inefficacité des dispositifs déjà mis en place. Notons que cette attribution de décès s'applique plutôt à la mauvaise qualité de l'air, les particules fines génératrices de troubles pulmonaires ne provenant pas toutes, loin de là, de l'issue terminale des échappements de moteurs tournant au gazole. Car si cela était le cas, l'histoire de ce combat contre une pollution mortifère marquerait une régression sensible et mesurable. Les véhicules relevant de la norme Euro-4, les "Crit-Air-2), laquelle imposait un seuil très en repli de leurs émissions, ont été produits à partir d'environ 2010, soit il y a 15 ans. Il faut rappeler que l'âge moyen de mise à la casse des automobiles en France est de 19 ans (avec un âge moyen du parc qui est de l'ordre de 12 ans). La proportion des véhicules qui polluent moins que jadis est donc devenue dominante. Ajoutons la longue liste des mesures prises depuis, notamment dans le domaine des contrôles techniques (points de contrôle nettement amplifiés et contrôle pollution des utilitaires légers obligatoire une fois par an), la multiplication des véhicules aux rejets encore réduits (et même les électriques qui ne rejettent rien, constituant 2% du parc), ajoutée à des distances parcourues qui au mieux se maintiennent, voire diminuent (remplacés en ville par notamment des vélos et trottinettes...), et même des parcs de ménages vivant intra-muros qui au minimum, ne progressent plus (coût de l'habitat et démographie... On ne conduit pas les bambins à l'école dans les ménages sans enfant). Bref, tout cela devrait avoir une conséquence au moins amoindrissante sur ce total de 40.000, dont on aimerait connaître bien des détails et leurs évolutions*. A moins que cette évaluation, qu'au moins un orateur s'est cru autorisé à l'arrondir à 50.000, bon poids, soit une évaluations "à la louche", ou même "louche" tout court, remise au cœur de tout discours si nécessité de convaincre coûte que coûte se fait sentir, ne serait-ce qu'en raison de la proximité montante de consultations électorales. À l'heure où la "fake niouze" est pourchassée activement, ne se serait-elle pas propagée dans l'air que nous entendons, rengaine "particul-ièrement" insupportables...?

* Dans ces 40.000 décès, combien par mois, et par région, par tranche d'âges pour chacune de ces ventilations, en ville, à la campagne (sans confusion, si possible, entre des ruraux décédés dans des centres hospitaliers de grandes métropoles, donc en ville...). N'allons pas jusqu'à demander des proportions entre hommes et femmes, fumeurs et non fumeurs, par profession, etc.