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À force de répéter que le pays file vers la catastrophe, on finit pas ne plus croire à la moindre lugubre prophétie. Entre réalités aberrantes, mesurettes d'évitement et onctueux maintient dans un confortable flou, l'illusion ne sera quand même pas éternelle...
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- DVSM, 28 mai 2025. Ascension et dégringolade...! Où est ce qui différencie le réel de la fiction...? Côté réel, voici quelques repères. Dans la France profonde, celle des villes moyennes et des petites métropoles (pour faire encore plus simple, hors région parisienne et quelques rares et très ponctuelles exceptions), où acheter un peu de paracétamol pour contrer la migraine d'un samedi après-midi...? Où se procurer une simple bouteille d'eau minérale un dimanche vers 15h20...? Dans quel pays une entité telle que La Poste, dont le fondement d'activité est le courrier, les dirigeants ont-ils pu aller jusqu'à rayer des prestations parmi les plus élémentaires comme le courrier dit "urgent" (jadis normal), le J+1...? Quelle Nation ne cesse de déplorer la désertion du centre-ville, tout en y renforçant sans cesse l'accès prohibé et le stationnement ruineux à ses chalands...? Dans quel drôle de lieu des tenants du travailler encore moins (32 heures, semaine de quatre jours, en attendant "mieux") alors que déjà, la moyenne est tombée loin des valeurs communes sur la planète...? Et que l'on ne revienne pas sans cesse, comme à l'époque du sempiternel bol de riz asiatique, sur des comparaisons si erronées qu'elles en deviennent stupides. Ni à la seule et sempiternelle référence aux habitudes et comportements d'outre-Rhin. Dans son Edito, Vincent Beaufils, Directeur de le Rédaction de Challenges, met ce matin en face à face notre moyenne de 980 heures de travail annuel par habitant et celle non d'un pays à basse main d'oeuvre, mais des 1270 heures des USA...! Un ingrédient qui brille par son absence dans les débats sur ce point, et en particulier quand celui-ci concerne le commerce et les services, et justement celui du... service rendu au citoyen. Est-ce lui rendre service lorsque, actif, l'individu n'ayant que son week-end pour s'occuper de son foyer, se voit interdire la possibilité d'accéder à des commerces le jour dit du seigneur...? (OSONS...! Et pourquoi pas, justement, à La Poste, aux guichets des mairies, communautés de communes, etc...) À ce "nous, on travaille déjà bien assez comme ça" (trop entendu et auquel il faudrait parfois avoir l'audace de répondre que "non") s'opposerait constructivement la réplique évoquant l'élargissement des équipes (emploi) et donc le repli de certaines aides plus qualifiables "d'aides, de fait, au non travail" qu'au chômage... Venant de mettre en avant le projet de faire participer "tout le monde" à l'effacement de la dette, une immense réprobation semble se soulever. Tout comme ce recours éventuel à une TVA dite sociale, un impôt (de plus) dans une croquignolesque affirmation de "pas plus d'impôts". Qui ne peut se traduire que par un renchérissement des produits à la vente*, donc un rabotage du pouvoir d'achat. Et surtout, ce qui est tout autant tenu dans l'ombre, une masse de liquidités retirée de sa circulation dans l'activité économique, pour être précipitée dans le gouffre de la dette, liquidités englouties à jamais dont seuls les bénéficiaires des intérêts sentiront passer la micro vaguelette, à condition d'être bien attentifs. Oscillant entre se moquer du monde et le plus franc foutage de g..., les ressentis ne se distinguent plus...!
* Tout comme le passage aux 35 heures n'a pu que rendre plus chers les produits et équipements issus de notre sol, arithmétique oblige, sans évoquer d'autres innombrables effets négatifs ou même destructeurs...
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