/image%2F1844442%2F20240730%2Fob_5bc1bd_aaf-auto-augmentation-ulys.jpg)
Il y a deux façons de parler des prix. S'ils baissent, le client s'en prend plein les yeux et les oreilles. Mais à l'augmentation, la périphrase sort de son inavouable esquive...!
-
---DVSM---
-
- DVSM, 30 juillet 2024. Il existe des circonstances dans la vie où, même commerciale, il faut savoir oser...! Et en particulier, en langage vrai. Qu'est-ce que cette pudeur bas de gamme qui transpire d'annonces comme celle d'Ulys qui, selon une pratique très courante, hélas, ne parvient pas, ou n'ose pas annoncer clairement une augmentation...? Comme par hasard, elle tombe juste à la veille du mois d'août, des vacances, des grands déplacements vers plages et lieux de résidence. C'est juste, cette pratique est dans l'air du temps, laquelle se caractérise souvent par une pitoyable lâcheté face aux mots dont on redoute qu'ils auraient pu fâcher. "Le troisième âge", "les gens du voyage", "le plan social", "la restructuration"... Qui n'a un voisin ou un copain un peu plus expéditif qui, franc du col, n'hésite pas à parler des "vieux", est agacé par "les romanos", déplore les "licenciements", comme les fermetures d'usines... Comme si "Ulys augmente son tarif d'abonnement au péage", le "dit comme ça" changeait quelque chose. Car cette honte de la formule vraie ne dissimule pas les réalités. Comme ce coût pour un péage qui est payé même si l'on ne prend pas l'autoroute.; pour des bandes d'arrêt d'urgence dont la largueur, elle, n'augmente pas, ce qui en fait pour les autocars, les caravanes, les camping-cars et les petits ou gros véhicules utilitaires une quasi garantie de danger mortel en cas de panne ou de simple crevaison (que le honteux "corridor de sécurité", entré au code de la route (!), ne corrige qu'administrativement).; pour des aires d'autoroutes où de nombreux supposés restaurants font déguster à nos touristes de passage, en accompagnement de plats parfois tout juste dignes d'une cuisine pour collectivités, de supposés grands crus, stockés glacés comme les plus sombres colas. Etc... Peut-on imaginer les équipes marketing penchées longuement sur la formule destinée à annoncer cette augmentation afin de lui concocter une douceur anesthésiante aussi fausse que confortable...? (Merci de nous épargner des "on a des enquêtes" ou "nous avons fait des études"...). Même Bercy a appris à gérer ce sujet avec un peu plus de doigté (et un doigt de perversité quand même), alternant les "pas de hausse d'impôts" et les "pas d'impôt nouveau", concédant parfois un rééquilibrage des barèmes, voire une nouvelle répartition des tranches. Au moins, tout le monde a compris, et s'amuserait presque des circonvolutions syntaxiques aussi connues que certaines bonnes vieilles maximes... Le mensonge naît des vérités dont on abuse...
/image%2F1844442%2F20221203%2Fob_43f863_00aa-etre-averti03.jpg)
- Sur smartphone, aller dans "Menu" -
- Réagir en direct : dvsm-redaction@orange.fr -
- VERS KELEREPUS, le blog-infos des loisirs techniques >>> -
- Tout savoir à propos de DVSM >>> -