/image%2F1844442%2F20211014%2Fob_6610a6_aaf-petrole-pompiste-souriant-nb.jpg)
Constater que le prix à la pompe a explosé ne suffit pas. Il faudrait connaître ceux qui sont à la source de cette éruption des prix et leurs mobiles.
- DVSM, 14 octobre 2021. Si tout le monde, des médias jusqu'aux acteurs politiques les plus en vue, s'accorde pour reconnaître que la montée en flèche du plein pour des millions d'individus est douloureuse, plus rares sont ceux qui poussent le raisonnement un peu plus loin. Histoire de comprendre. En effet, cette ponction, alors que l'économie reste très affaiblie par de nombreux facteurs (dont la suite du problème "Covid"), est de nature à inciter le plus grand nombre à modérer toute dépense. Ce qui n'est pas une bonne perspective à l'orée de la période la plus active dans le commerce. Mais à qui doit-on cette ascension, alors qu'en dépit des signes de reprise, les consommations d'or noir restent encore plutôt réduites à travers le monde (le trafic aérien par exemple, est loin de ses niveaux d'avant pandémie, les pénuries diverses mettent en sommeil forcé des quantités impressionnantes d'industries, etc...)
Se contenter de parler de reprise et autres explications convenues ne dissimule pas une certain mystère. La simple consultation d'historiques accessibles à tous le confirme. En 2012, suite à la crise des subprimes, l'or noir (Brent) battait son record à 111,63 $ le baril. Le gazole à la pompe en France était alors à 1,401 euro le litre en moyenne, avec quelques sur-tarifications atteignant 1,5 euro. Aujourd’hui, le Brent n'est finalement qu'à 83,23 $ le baril, ce qui n'empêche pas le même carburant de virevolter en moyenne à 1,53 - 1,54 euro le litre, avec des sur-tarifications dépassant largement 1,6 euro. Bizarrement, les médias ne demandent et ne donnent aucune explication sur ce gros différentiel, signe que la dérive n’a encore intrigué personne. Dans les causes du surenchérissement, la parité euro/dollar joue un rôle. La fiscalité gourmande à la française est aussi dans tous les esprits. Il semble cependant que le décalage ait une ampleur dans laquelle d’autres paramètres plus obscures soient clairement plus impliqués. Le coût du carburant ne devrait-il pas être inférieur de 15 à 20%...?
Si l'on en croit ce que rapportent certains observateurs économiques sur un plan international, il y a du côté des exploitants d'or noir une mise en œuvre reconnue de stratégie visant à instaurer une relative pénurie permettant de maintenir des coûts élevés. Soit. Mais entre les puits de pétrole et le consommateur de carburant automobile et de fioul de chauffage, la suite et la fin de l'équation trouve l'inconnue clairement démasquée. Et si le monde du pétrole, selon l'expression classique, "se goinfre" pour refaire ses marge, au niveau de l'Etat (où des experts ne peuvent pas de pas avoir compris le phénomène) on laisse aller en engrangeant tout ce que l'on peut, pour la meilleure satisfaction de Bercy. Tout en affirmant, sur le ton de "arrêtez-moi ou je fais un malheur", vouloir prendre des mesures... Tu parles...!
/image%2F1844442%2F20210705%2Fob_a673b9_00aa-etre-averti03.jpg)
-- RETOUR VERS TOUTES LES INFOS >-
-- D'AUTRES INFOS SUR ITnumeric.com >-
A propos : le blog DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine™ est le plus ancien outil d'information dédié exclusivement aux professionnels de la distribution des équipements et des services de loisirs électroniques et numériques. Fondé en 1979 sous le titre "Vente", et ayant adopté le nouveau titre DVSM à l'occasion de l'an 2000 (auparavant, Vente Electronique, Vente Informatique, etc.). Actualité, analyses, documents s'y retrouvent sous la forme de ce blog sans publicité. Réagir, nous contacter : dvsm.edition@orange.fr .