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Sans le moindre doute, le "laisser-passer" dont tout le monde cause est une complication pour le commerce, toutes formes incluses. Mais est-ce que réellement, cet outil est bien le briseur des libertés fondamentales, voire créateur de ségrégations, que certains dénoncent...?
- DVSM, 16 août 2021. Cet été est placé sous le signe des déceptions. Non seulement le soleil est loin d'avoir toujours été au rendez-vous, mais de plus, le repli du virus jusqu'à sa quasi disparition, espéré, et même pronostiqué par de nombreux experts, n'est plus d'actualité. Même les hypothèses selon lesquelles une température élevée ferait battre en retraite ce perturbateur s'effondrent. C'est dans les régions les plus chaudes que le Delta se développe le plus. Le début de la période de rentrée, ou "back to school", selon le vocabulaire des pros, se présente sous un jour épouvantablement inattendu. Et déjà, les manœuvres imposées à l'entrée de nombreux établissements (et parfois la légalité de leur application) n'ont que peu de rapport avec les initiatives commerciales vigoureuses sur lesquelles tant d'acteurs comptaient, ne serait-ce que pour retrouver une régime d'activité correct. Le pass sanitaire est imposé dans de nombreux lieux consacrés au commerce, comme le montre cette précaution (parmi beaucoup d'autres) du centre Aéroville, tout proche de l'aéroport de Paris Charles de Gaulle (photo).
Il reste que si l'opportunité, médicalement parlant, de cette imposition d'un laisser-passer peut être l'objet de discussions, les dérives qui en découlent sont d'une nature proche de l'exécrable. Qui peut oser imaginer que des dirigeants auraient créé cette obligation pour créer des entraves aux libertés fondamentales, voire davantage.? La stratégie est simple (simpliste peut-être) et s'appuie sur une réalité. Il est plus commode de propager le virus dans des espaces fermés. En ne laissant entrer dans ces lieux que des personnes peu sensibles à cette transmission, notamment vaccinées, la précaution est compréhensible. Son application est en revanche assez problématique. Elle présente, sur un plan purement sanitaire, de possibles failles, liées aux contraintes administrativement définies. Par exemple, entre un centre de 20.000 mètres carrés, et un de 15.000 ou 10.000, (les moyennes surfaces sont bien plus nombreuses que les très grandes) la certitude d'atteindre une contagion atténuée relève d'une conviction perméable. En outre, jour après jour, les experts épidémiologiques tendent à soutenir que les vaccins n'empêchent ni la contagion, ni la possibilité de déclencher une pathologie, ne garantissant en général qu'une forme atténuée de celle-ci.
Malheureusement, et alors qu'il est bien compliqué de se faire une idée juste dans les évaluations des risques sanitaires, le commerce, à nouveau "trinque". Ce alors que les mouvements d'humeur observés chaque fin de semaine tendent à réveiller des turbulences ayant déjà gravement émoussé les activités de la distribution, bien avant que le virus ne montre le bout de ses picots.
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