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De quel genre est le vilain (ou la vilaine) virus qui tourmente la planète, allègrement parti vers le second anniversaire de son entrée en scène ?
- DVSM, 15 août 2021. Seriez-vous de la tendance "du" Covid ou plutôt de celle de "la" Covid.? L'un ou l'autre, il ou elle, ce qui commence à gêner de cet intrus envahissant et pathogène d'un très mauvais genre est surtout son numéro de série, son "millésime", 19 (année de sa récolte), qui lui colle aux épines et sonne déjà un peu trop rétro. Il y a plus d'une bonne année, des experts en terminologie pandémique probablement privés de toute autre priorité soulignaient le risque de voir s'inviter un barbarisme sous-jacent né de l'attribution à la maladie du terme Covid 19 catalogué masculin. Souci féministe.? Il était selon eux préférable de donner des "elles" à ce fléau, classant l'affection dans les maladies, comme "la" grippe, "la" varicelle, "la" peste, "la" crève... Pertinent ou maladroit.? Ne souffre-t-on pas parfois "du" choléra, "du" rhume des foins, "du" béribéri.? Selon ce que l'on entend sur les radios, à la télé, ou ce qu'on lit dans les gazettes, la cause est largement entendue. La préférence des spécialistes n'est finalement que peu suivie. "Il" domine "elle". Faut-il voir plus qu'une habitude de langage dans la supériorité de "le Covid", dominante conversationnelle mâle du mal...?
Second anniversaire ? Le côté le plus grave de cette pandémie aiguë réside cependant dans ce temps qui devient interminable. Inutile de brûler les étapes. Deux ans, pas encore. Cependant, en Asie, des témoignages indiquent que dès les derniers beaux jours de 2019, le virus circulait, pas encore bien identifié, et donc pas combattu. Malgré ces pointages qui ne seront utiles qu'aux historiens, une certitude est établie. Dans nos régions européennes, et à l'échelon planétaire, non seulement le dernier quadrimestre 2021 va s'amorcer avec une épidémie toujours vaillante et menaçante, mais les spécialistes qui savent tout préviennent. En 2022, le corona ne sera toujours pas mis en bière, toujours pas mort. Dans l'Hexagone, au cœur d'un été fébrile, il n'est même plus permis d'écarter tout risque de nouvelles mesures de confinement. Les effets du désarroi sanitaire sont encore plus indissociables d'un avenir à moyen, terme. Expérience aidant, pas un organisateur de quoi que ce soit n'ose plus prendre des décisions autres que l'attente de jours meilleurs. Et puis, les salons virtuels, les épreuves à huis clos, les événements digitaux, ça commence à bien faire. En attendant, le plus important n'est-il pas de chercher les raisons d'un sourire.? Le variant, la variante... disons les variants...!
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