Avec son Lumix S5, la firme japonaise concrétise la facette concrète de la page que l'industrie a bel et bien tournée, et repousse doucement vers le passé la grande phase initiale de la photo numérisée.
- DVSM, 15 septembre 2020. Un nouveau membre de la génération "2020 et au-delà" des APN entre en scène. C'est un équipement qui, par son positionnement (2.300 euros avec un zoom 20-60mm) se situe à la limite des pros et amateurs très éclairés et déjà une segmentation plus "large public". Sous son boîtier en magnésium, il abrite un capteur plein format de 24 Mp. Sa sensibilité couvre une plage allant jusqu'à l'ISO 51.200 tandis que son système de mise au point agit en 0,08 seconde. L'utilisateur pourra obtenir avec ce joli joujou des des images en 96 Mp, tant en JPG qu'en RAW. Côté optique, il relève du format de la L-Mount Alliance. Il hérite d'une part importante de ce qui a été développé pour son grand frère, le Lumix S1H. A vendre dès la fin de ce mois de septembre 2020, il participe à l'onde de choc permettant une réplique réellement palpable à une distanciation accrue entre le monde de l'image sur smartphone même très performant, et celui de la photo. Pour l'heure dans un segment peu accessible lorsque l'utilisateur ne nourrit pas un intérêt majeur, voire une passion pour la traque des pixels, il préfigure cependant ce qui, d'ici quelques saisons, deviendra accessible à une cible nettement élargie.