
En bloquant l'information à propos de l'épidémie potentielle naissante, l'Empire du milieu a sans doute aidé celle-ci à se développer, conséquences humaines et économiques à la clé.
- DVSM, 8 février 2020. La force est la seule arme des faibles. C'est elle qui sert de charpente aux états totalitaires. On en voit les limites. Par peur d'avoir à reconnaître leurs imperfections, les régimes dictatoriaux en cachent toute vérité gênante en usant de la contrainte et de la menace. Un brave et lucide médecin chinois qui avait vu le danger se préciser l'a payé de sa vie, après avoir subi les rigueurs de cette occultation volontaire des réalités. Ce faisant, les décideurs du plus grand des pays asiatiques ont pris un risque majeur, celui de laisser se répandre une contagion qui aurait probablement été mieux maîtrisée sans cette dissimulation qui, pourtant, n'avait rien de honteux. Il résulte de ce comportement idiot un préjudice international d'ampleur. Après tout, quel état peut garantir qu'aucun germe pathogène redoutable ne prendra naissance sur son sol...? Et qui oserait lui reprocher de ne pas avoir, seul, les moyens d'en enrayer le développement...? Naturellement, derrière cette crainte, les autorités chinoises ont sans doute imaginé des reproches sur la situation de leurs insalubrités, mais aujourd'hui, les conséquences vont bien au-delà de ce seul risque de honte organisationnel.
En limitant l'information au sujet de la pathologie naissante alors qu'elle était bel et bien identifiée, ces dirigeants ont entraîné une paralysie galopante de secteurs économiques géants, sans qu'il soit pour le moment permis de tabler sur la mise sous contrôle du phénomène. Pire, bien entendu, il y a des personnes contaminées plus nombreuses chaque jour, et des morts par centaines. Pourrait-on on s'étonner de voir un jour les proches de ces victimes revendiquer une culpabilité de la Chine...? Les décideurs de Pékin peuvent-ils se voir accusés d'homicides involontaires, par imprudence, par imbécillité...? Leur imprudence peut-elle rester sans suite…

