
Mieux vaut en sourire ! Les semaines qui s'annoncent pourraient être fort pénibles, pour tous et pour le commerce en particulier.
- DVSM, 24 novembre 2019. Un clin d’œil ne pourra ni faire de mal, ni rien changer à ce qui se prépare... peut-être. Mais avouons que le futur proche, que l'on pouvait espérer moins tempétueux que les longues phases "giletsjaunisées" déjà vécues au cours du présent exercice, douloureuses mais dont quelques commentateurs particulièrement dégourdis, sans rire, arrivent à estimer que, chiffrés, les dégâts en ont été finalement assez limités. Le CA sorties de caisses aussi. La jaunisse protestataire semblant baisser d'intensité, il pouvait être envisagé une fin de saison plus correcte, en forme de rattrapage. Mais il y avait du présage dans l'air. Qui s'en est aperçu...?
En effet, selon un principe bien connu, trop de promesse tue la promesse. Un premier régime a d'ores et déjà fait les frais de cette réalité. "Comme j'aime" a dû modérer ses envolées à propos d'une période de test supposée gratuite, que les organisations de consommateurs, la trouvant finalement un peu salée, ont fini par obtenir par voie de justice qu'elle soit désormais présentée d'une manière moins offensive. Mais aussi moins alléchante... Mais quel rapport avec notre fin de saison...?
Simple. Nous voilà face à une autre promesse où il est question de régimes. Spéciaux, les voici en passe de bouleverser ces moments qui auraient pu s'annoncer sereins et animés pour des linéaires et autres rayons qui n'ont pas eu leur ration cette année. Finalement, c'est la rue qui va s'animer, car certains estiment que ces remises à plat des retraites vont conduire de trop nombreux quidams à se serrer la ceinture. Comme ils n'aiment pas...! Comment croire au hasard...? Risquons-nous d'être privés de dessert si nous osons estimer que cette nouvelle montée d'adrénaline protestataire, susceptible d'être prolongée bien au-delà de 5 décembre, confirme l'art et la manière de ceux qui pilotent les débrayages font preuve pour que leurs actions -improprement nommées puisque caractérisées justement par l'inaction- tombent pile à des instants pas innoçants, tels des départs en vacances, des retours de congés, le début des périodes commercialement propices...? Pas grave, d'autant que le dessert, c'est pas bon pour le régime...

