
En guise d'héritage, nous revoici à l'heure du vinyle, et qui plus est, d'origine France…
- DVSM, juin 2018 - Notre rocker national est arrivé sur scène et dans les hit-parades à l'heure du microsillon. Les yéyés, ces gamins qui adoraient cette "musique de sauvage" forcément appelée à un succès très éphémère, ont écouté 24.000 baisers, Avec une poignée de terre, Toi qui regrettes, et toutes ces mélodies sur des "pick-ups" ou des électrophones genre Teppaz. Et avec bonheur, en dépit d'une qualité qui fait sourire les adeptes du dénigrement du MP3. Des 45 et 33 tours qui furent le seul point de départ pour ce que s'érige la légende.
Elipson a choisi de faire revivre celle-ci tout en prenant le vent porteur de la renaissance de l'analogique. Lors de la très chaude soirée du 23 juin 1963, place de la Nation, à Paris*, personne n'aurait sans doute imaginé ni l'ascension de ce jeune chanteur jusqu'au firmament des stars, ni la résurrection, 55 ans plus tard, d'une technique qui serait d'ici là inéluctablement tombée dans l'oubli. A cette lointaine époque, Elipson était aussi en plein dans l'air du temps, facette hi-fi et son de qualité institutionnel. Ces sphères et conques faisaient les beaux jours acoustiques de la toute jeune Maison de la Radio. (Voyez plutôt...)
Voici donc cette platine, 100% française. Cette dernière est produite en Bourgogne, par une dizaine d’opérateurs formés spécialement à la production de tourne-disque. Un savoir-faire français qui garantit une qualité exceptionnelle. Elle est équipée d'un moteur à trois vitesses de lecture : 45, 33 et 78 tours. Le changement est assuré grâce à une variation de fréquence pilotée par un quartz. Munie d'un pré-amplificateur RIAA (à lui seul, une célébrité qui a bercé toute une époque,), elle peut se connecter avec tous les amplificateurs. Le plus ravissant se situant sur le registre des finitions, en nacre, qui ne sont pas sans rappeler les empiècements de protection emblématiques des plus belles guitares électriques.
Feutrine collector et morceau d'histoire… L'image de la feutrine collector qui est en place sur le plateau a été réalisée à partir d'une photo prise lors du 18ème "live" de Johnny Hallyday, enregistré à Bercy en septembre 1995. Un spectacle mythique particulièrement apprécié par les fans. Voilà de quoi séduire pas mal de clients, maintenant, et surtout, à la période des fêtes, versant cadeaux…
* Soirée d'un concert public avec de nombreuses vedettes de cette jeune génération, qui s'est déroulé dans une certaine agitation, et même une agitation certaine.
** Qui se rappelle ce que signifie ce sigle…? On attend vos réponses…
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